Quoi que l’on dise et quoi que l’on fasse, les faits sont là et ne souffrent aucune contestation. L’Algérie fait partie des rares pays dans le monde qui a une vision, une feuille de route et une ambition en matière de développement durable. Il est important de rappeler cette réalité car elle est bien souvent ignorée, occultée ou tout simplement tronquée. Pourquoi ? Il faut le dire franchement, certains éprouvent un malin plaisir, mais il faut en convenir, non dénué d’arrière-pensées, à brosser un sombre tableau de la situation de l’Algérie.
Certes, le pays a encore des problèmes à régler, le chemin du développement est encore long et semé de difficultés et de contraintes réelles. Personne ne peut nier également cette évidences, mais elle ne saurait masquer les progrès accomplis et remportés chaque jour sur le sous-développement. Le pays tout entier est devenu un immense chantier ; chaque coin et recoin sont hérissés de grues. Pas une parcelle du territoire national n’a échappé à cette formidable dynamique du développement.
Depuis 2001, date de lancement du PSRE et suivi par deux plans quinquennaux 2004-2009 et 2010-2014, le pays s’est lancé dans un gigantesque programme de construction d’infrastructures de base. Entre 2001 et 2014, le pays aura programmé des investissements publics d’environ 450 milliards de dollars. C’est dire l’ampleur de cet effort financier pour un pays en voie de développement. C’est là aussi une parfaite illustration de l’utilisation rationnelle et optimale des ressources tirées du pétrole pour financer le développement.
A cet effet, il faut signaler le niveau des réserves de change, véritable “bas de laine” du pays. Grâce à ces programmes de développement, le pays aura construit plus de trois millions de logements. L’autoroute Est-Ouest est déjà une réalité.
A l’horizon 2014, le pays sera doté d’un réseau ferré de 9000 km, de 35 nouveaux barrages, des dizaines de stations d’épuration des eaux usées, d’une nouvelle autoroute des Hauts Plateaux… Ce sont des réalisations qui façonneront le visage de l’Algérie.
Parallèlement à cela, l’Algérie entend relancer le potentiel productif national en allouant à l’industrie et à l’agriculture respectivement 2000 milliards de dinars et 1000 milliards de dinars au cours de la période 2010-2014.
L’Algérie avance, n’en déplaise à certains. On oublie trop souvent qu’elle a combattu le colonialisme et connu durant une décennie, le terrorisme le plus barbare. Malgré cela, l’Algérie est debout et remporte quotidiennement des victoires sur le sous-développement. C’est cette volonté, cette ardeur et cette ambition qui dérangent.
Moumène C.