Lors du dernier Conseil des ministres, le Président de la République a réitéré tout l’intérêt qu’il porte au développement des régions retardataires qui n’ont pas, par le passé, bénéficié de grandes opérations de nature à favoriser leur décollage.
Il a, dans ce contexte précis, instruit les différents départements ministériels à prendre toutes dispositions pour inscrire leur action respective en adéquation avec les impératifs d’harmonie et de rationalité que commande le schéma national d’aménagement du territoire.
Le Chef de l’Etat a recommandé que ces impératifs ne doivent pas être occultés en fixant les objectifs à concrétiser durant la mise en œuvre.
La feuille de route est toute tracée quand le chef de l’Etat explique « qu’il s’agit donc pour nous, de veiller désormais à combler les retards subsistants dans quelques régions défavorisées du pays, notamment dans les zones montagneuses , les hauts plateaux et les wilayas du sud du pays, et de veiller également à promouvoir une occupation rationnelle du territoire pour la population, grâce à une offre d’emploi conséquente découlant d’un attrait dynamique de l’investissement économique dans toutes les wilayas. » c’est là une orientation découlant de la politique d’équilibre régional intégrée dans le programme global du Président sanctionné par des acquis.
Et dans le constat établi par l’homme de la rue et l’évaluation faite par les experts, il y a cette évidence qui veut que l’Algérie ait franchi, en quelques années, seulement des étapes décisives de son développement. Même ses détracteurs et autres spécialistes de la suspicion ne trouvent pas matière à redire tant que les résultats concrets à l’actif du pays sont des plus probants.
Le volume de l’investissement public injecté dans l’économie nationale est d’autant plus exceptionnel que les déficits cumulés dans tous les secteurs ont été résorbés et les attentes sociales ont été dans une large mesure prise en charge par le programme du Président de la République.
Et sur ce point précis, il n’est pas inutile de rappeler que les pouvoirs publics ont mobilisé tous les efforts et toutes les potentialités nationales pour faire aboutir toutes les actions de développement humain et social intégrées dans les priorités dans l’action du gouvernement.
De fait l’Algérie s’est totalement investi, conformément à la vision stratégique du Président de la République, dans la réalisation de la cohésion sociale, en s’attelant à réunir toutes les conditions idoines de nature à restaurer durablement la paix et la stabilité, ainsi que celles permettant l’amélioration substantielle des conditions de vie qui se sont détériorées au gré des effets de la crise ayant frappé le pays de plein fouet.
Aujourd’hui, d’aucuns estiment que l’effort de l’Etat a abouti et que l’Algérie portée à maturation par la politique prônée par le Chef de l’Etat, est prête à mettre en œuvre les stratégies de la relance et mettre le cap sur la construction d’une économie productive, avec l’objectif non moins stratégique de mettre un terme à cette dépendance compromettante de la rente pétrolière.
Parallèlement à la mise en route d’une politique industrielle dans les créneaux créateurs de richesses et d’emploi, le plan quinquennal dont l’application portera sur la poursuite de l’effort d’investissement public à la faveur duquel seront consolidées les réalisations enregistrées et dont l’impact socio économique n’est plus à démontrer.
La dynamique impulsée au développement par la politique du Président de la République est d’autant plus soutenue que les projets structurants en cours d’achèvement et ceux projetés durant l’exercice qui commence changeront complètement la donne et ne manqueront pas de faire basculer le pays dans la voie de l’émergence.
S. Lamari