Développement des ressources en eau: 400 milliards de DA pour le secteur en 2018

Développement des ressources en eau: 400 milliards de DA pour le secteur en 2018
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Ce secteur bénéficiera au titre de l’année en cours, d’une enveloppe financière de l’ordre de 400 milliards de dinars, a indiqué hier, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, en marge d’une conférence de presse organisée au forum du quotidien arabophone Al Chaâb.

Le développement des ressources en eau demeure au centre des préoccupations des autorités publiques.

En effet, ce secteur bénéficiera au titre de l’année en cours, d’une enveloppe financière de l’ordre de 400 milliards de dinars, a indiqué hier, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, en marge d’une conférence de presse organisée au forum du quotidien arabophone Al Chaâb. Appuyant sa déclaration avec des chiffres, il s’est dit largement «satisfait» du budget dont jouira son secteur durant 2018. «Il faut dire que celui-ci est beaucoup plus conséquent comparé aux années précédentes», a-t-il soutenu. Avant d’ajouter que «des sommes importantes ont été octroyées par l’Etat, dans le but de concrétiser les objectifs visés depuis l’an 2000.» Dans ce sens, Hocine Necib précisera que la somme de 400 milliards englobe le montant de 197 milliards de dinars, dans le cadre de la loi de finances 2018. En sus, près de 90 milliards seront quant à eux exclusivement réservés aux différents projets d’assainissement. S’agissant du volet de l’industrie, le responsable a évoqué le financement de projets d’investissements à l’est du pays, à hauteur de 115 milliards de dinars.

Par ailleurs, dans ses prévisions, Hocine Necib affirme qu’en matière de développement des ressources en eau, l’année 2018 est très prometteuse. Et pour cause: «Nous avons enregistré ces derniers mois un taux de pluviométrie assez important, dépassant ainsi dans certaines régions, la moyenne annuelle.»

En outre, il mettra en relief le fait qu’en dépit d’une conjoncture économique quelque peu difficile, «le gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens, en mettant à la disposition du secteur toutes les conditions adaptées». Faisant une petite rétrospective sur le bilan global du développement de son secteur depuis les années 2000, Hocine Necib rappellera que durant cette période, l’Algérie avait grand besoin d’un plan d’action et une stratégie adaptée afin de trouver les bonnes méthodes pour l’exploitation de ses ressources hydriques. C’est-à-dire une gestion intégrée de la ressource en eau, explique-t-il. Et ce, en plus d’une totale absence d’investissements dans le domaine. Il conviendra encore que l’année écoulée a connu une crise sans précédent dans la gestion des ressources en eau, à cause de la très faible pluviométrie ayant marqué 2017. Néanmoins, il confiera qu’aujourd’hui «fort heureusement, la crise est derrière nous».

A ce propos, Hocine Necib fera remarquer que par rapport à l’an 2000, bien des indicateurs révèlent une nette amélioration dans le développement du secteur. Selon lui, cela n’est que la traduction d’une bonne volonté du gouvernement qui a engagé une politique pertinente en la matière. Celle-ci a été mise en oeuvre dit-il à travers la construction de barrages ou encore, l’installation de stations d’épuration d’eau.

Il poursuivra dans ce sillage en affirmant que l’offre nationale de l’Algérie en eau potable a atteint 17%. Lors de son intervention, Hocine Necib est également revenu sur les inondations qui ont touché il y a quelques jours certaines régions du pays. Il soulignera à ce sujet que dans ce domaine-là, près de 100 milliards de dinars ont été, depuis l’an 2000, mis au profit de la réalisation d’infrastructures dont le but est de garantir la protection des citoyens en cas d’inondation.

Il évoquera encore, qu’à cet effet, le projet de la ceinture littorale d’Alger qui est en phase d’achèvement. Et ce, à côté de la modernisation du dispositif de lutte contre cette catastrophe naturelle.