Le ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de l’investissement a exclu toute discrimination entre les opérateurs privés et ceux du secteur public. Pour lui, le développement de l’industrie prime.
Lors de la présentation des plans de développement de la filière mécanique et de la filière de la construction métallique du secteur public, hier, à Alger, Cherif Rahmani a indiqué que les projets de ces deux filières visent à atteindre une croissance annuelle de 10% et la création de centaines d’emplois. «Nous nous engageons pour la formation de 4 600 jeunes dans ces filières», a-t-il dit. Affirmant que l’industrie est une opération complexe et difficile qui nécessite du temps, il poursuit : «Nous aspirons aussi à créer 2 600 postes d’emploi dans le secteur du métallique et de 3 000 autres dans la filière mécanique, et ce, dans les trois prochaines années.» Un plan dont l’objectif est d’augmenter le poids et la part de l’industrie dans l’économie nationale Pour sa part, le secrétaire général de l’UGTA, Sidi-Saïd, a appelé pour rétablir la confiance entre le gestionnaire et la tutelle et à réaccorder l’autorité à l’entreprise. «Il faut aller vers un pacte de confiance et un pacte d’action collective », dit-il. Le patron de la Centrale syndicale a estimé, pour sa part, que le privé a son rôle à jouer dans le développement de l’industrie et de toutes ses filières. Ainsi, des contrats de performance ont été signés entre le ministère de l’Industrie et deux sociétés de gestion de participation : SGP Equipag et SGP Construmet. Ces contrats interviennent dans le but d’augmenter le poids et la part de l’industrie dans l’économie nationale, de créer de nouveaux emplois stables et permanents et de permettre à l’entreprise d’améliorer qualitativement sa gamme de production et de recourir aux technologies modernes.
R. N.
