Développement : Construire une économie à l’abri des chocs extérieurs

Développement : Construire une économie à l’abri des chocs extérieurs
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Le développement économique et social est assuré depuis plus d’une décennie d’une prise en charge publique, à travers des programmes qui ont permis de réhabiliter la fonction de planification.

Il s’agit d’une planification qualifiée de souple capable de répondre aux impératifs de la conjoncture. L’Algérie semble donc bien installée sur ce créneau. Le programme quinquennal à l’horizon 2014, marque même un progrès incontestable en matière de maîtrise et de conduite des stratégies sectorielles et de développement global.

Deux programmes sont déjà bouclés. Ils auront permis de rétablir les grands équilibres économiques, asseoir une politique financière et budgétaire empreinte de réalisme, qui tienne compte des possibilités réelles du pays et de conserver une marge de manœuvre pour les décideurs politiques, comme c’est le cas ces toutes dernières années où la crise économique et financière n’a épargné aucun pays à travers le monde.

Construire une économie capable de mettre la croissance à l’abri des chocs extérieurs a donc été un choix politique.

Les besoins essentiels des Algériens correspondent aux objectifs du développement qui sont tracés, et notamment en matière d’emploi.

Parmi ces objectifs est rappelé l’élargissement de l’espace de production et d’échanges qui pose la question de la maîtrise de notre insertion externe.

Les planificateurs à travers ce qui a été décidé dans le programme quinquennal à horizon 2014, souhaitant engager l’économie du pays dans les compétitions internationales et pour cela, préciser les conditions de la concurrence, combattre les blocages et handicaps vis-à-vis de l’investissement de façon à ne pas gêner la construction d’un tissu industriel et le développement agricole, la promotion d’un secteur de services dont on sait aujourd’hui, qu’il constitue un véritable pôle de compétitivité et de croissance.

La dynamique d’investissement imprègne forcément le programme qui vient d’être mis en route.

Elle tient compte des potentialités existantes et aussi de l’environnement économique international et local.

L’Algérie a opté et cela est capital, pour les priorités à accorder à la mobilisation de nos ressources nationales.

Elle a opté aussi pour la promotion et la protection de la production nationale et cela pose invariablement la question fondamentale de la préservation de l’outil national de production.

Le plan de réforme mis en œuvre par l’administration, économique et financière vise à garantir une meilleure mobilisation des ressources et un pilotage de la stratégie de développement assurant et garantissant, visibilité et transparence, et toute forme de politiques de nature fiscale notamment, permettant une baisse de la pression fiscale avec pour objectif d’impulser l’investissement productif et visant une croissance forte, diversifiée et durable.

D’importantes mesures sont en place pour encourager et soutenir l’évolution des entreprises nationales, soulignait tout récemment le Chef de l’Etat et faciliter l’accès au crédit, notamment les PME, tout en gardant présentes à l’esprit les règles prudentielles.

Le Président de la République s’est dit soucieux de voir émerger un environnement économique marqué par les seules règles de droit et de compétitivité avec tout ce qu’elles comportent comme respect de l’éthique.

Tahar Mohamed Al Anouar