Le conseil national du Rassemblement national démocratique a débuté aujourd’hui sa deuxième session après le congrès à l’hôtel Riadh de Sidi Fredj.
Dans son allocution d’ouverture son secrétaire général s’en est pris aux animateurs de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD). Abdelkader Bensalah l’accuse d’avoir adopté la politique de la chaise vide et de cultiver la culture du « NON ». Allusion à son boycott des élections présidentielles et la fin de non-recevoir qu’elle a opposée à Ouyahia pour les consultations.
Une culture et une politique que le SG du RND dit ne pas s’expliquer. « Ils ont boycotté les élections présidentielles, pourtant elles ont eu lieu et le résultat tout le monde le connaît », indique l’intervenant. Et d’ajouter ne pas comprendre pourquoi les membres de la coordination, sans les citer, revendiquent le changement et refusent de prendre part aux consultations sur la constitution. « Dont le président de la République s’est engagé à ce qu’y soit introduite la garantie du droit de l’opposition et son renforcement. »
Il a affirmé, toujours à l’adresse de la coordination, que ces consultations étaient une occasion pour présenter leurs propositions. Il conclura sur ce sujet que de toutes les manières les rencontres avec Ouyahia se poursuivront puisque la majorité de la classe politique et les personnalités et autres organisations syndicales y prennent part. Une manière comme une autre de dire que la coordination ne pèse pas lourd sur l’échiquier politique et c’est elle qui sera perdante en fin de compte.
Le secrétaire général du RND écorchera au passage son homologue du FLN en disant que lorsque le rassemblement national démocratique avait opté pour la candidature de Bouteflika, il fait dans la surenchère en monopolisant son soutien.
Faouzia Ababsa
