Au deuxième jour de leur rassemblement à Alger, les enseignants contractuels se sont montrés intransigeants quant à exiger une réponse favorable à leurs revendications, qui ne peut se traduire que par l’intégration immédiate de tous les enseignants contractuels.
Leur rassemblement qui a commencé dimanche dans le quartier de la présidence de la République sis à El Mouradia, a été plus important dans la journée d’hier, et s’est caractérisé par le ralliement du mouvement par beaucoup d’autres enseignants contractuels, alors que leurs collègues ont passé la nuit sur place. Ainsi, dans la journée d’hier, l’axe routier menant de l’avenue Souidani Boudjemaa vers la placette qui fait face à la présidence était complètement bloqué à la circulation automob
Les enseignants contractuels en masse criaient leurs slogans habituels, tout en brandissant des banderoles où ils demandent leur intégration comme seule revendication. «Une revendication qui ne peut être satisfaite que par le premier magistrat du pays», dira Meriem Maarouf, la présidente du Conseil national des enseignants contractuels (CNEC).
Pour rappel, les manifestants ont été invités par les services du ministère de l’Education à entamer des discussions, mais ils ont refusé. «Nous sommes lassés du jeu trouble de la tutelle. Il n’y a que le président de la République qui peut trouver des solutions à notre situation et c’est lui seul que nous sommes venus solliciter aujourd’hui», insistent les manifestants.
Khaled Haddag