Deuxième fausse alerte à la bombe en quinze jours à la Tour Eiffel

Deuxième fausse alerte à la bombe en quinze jours à la Tour Eiffel
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La Tour Eiffel a rouvert au public mardi soir peu après 21 heures. «Le dispositif a été levé. La police a procédé à l’inspection minutieuse des lieux pour permettre à l’exploitant de reprendre son activité», a annoncé la préfecture de police.

Un peu plus tôt le monument avait été fermé au public à la suite d’une alerte à la bombe, pour la deuxième fois en quinze jours

Après la gare Saint-Lazare lundi, c’est la Tour Eiffel qui était en cours d’évacuation mardi soir après une nouvelle alerte à la bombe. L’exploitant de la Tour Eiffel «a reçu un appel vers 18h40» passé «d’une cabine téléphonique», a expliqué la préfecture de police de Paris, et a demandé à la police parisienne de procéder à une évacuation. Des équipes spécialisées ont immédiatement été dépêchées sur place et se trouvaient «encore sur les lieux» vers 20h.

Les fausses alertes se multiplient

Il s’agit de la deuxième évacuation du plus symbolique des monuments parisiens en très peu de temps. Le 14 septembre dernier, la Tour Eiffel avait déjà été évacuée en début de soirée après une alerte à la bombe lancée par un coup de fil anonyme. Peu de temps après, c’était au tour de la gare RER de Saint-Michel (Ve) d’être vidée après un autre appel anonyme.

Depuis que le gouvernement a annoncé que la menace d’attentat était « élevée » en France, les alertes et les interventions pour des colis se sont multipliées. Hasard du calendrier, cette nouvelle évacuation intervient le jour où le procureur général de Paris a réuni le parquet et les services de police pour «s’assurer que la réponse judiciaire» était adaptée «aux évolutions de la menace» terroriste, précise le parquet général dans un communiqué.

Fillon fait le point avec les groupes parlementaires

François Fillon a «fait le point» mardi soir sur «l’état de la menace terroriste» à l’étranger et en France avec des parlementaires de la majorité et de l’opposition. Ces derniers réclamaient la tenue d’une telle réunion. Le Premier ministre a également abordé la situation des otages français détenus au Sahel ou en Afghanistan.

Les responsables de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini et de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) Erard Corbin de Mangoux étaient présents à la réunion.

Les parlementaires de gauche sont sortis satisfaits de cette réunion. «Nous demandions la transparence. Des informations nous ont été données et le Premier ministre s’est engagé à nous réunir à nouveau au fur et à mesure que des risques pourraient menacer la France», a déclaré le chef de file des députés PS, Jean-Marc Ayrault.