La perquisition des deux lieux où opéraient ces bandes a abouti à la saisie de 179 coupures de faux billets de 1 000 et 2 000 DA ainsi que la somme de 151 000 DA en vrais billets.
Deux réseaux de trafiquants de faux billets ont été démantelés, au cours de la première semaine de décembre, par le service de wilaya de la Police judiciaire d’Alger. Ce coup de filet a permis l’arrestation de sept personnes dont trois sont en mandat de dépôt. Ces réseaux, indépendants, activaient tous deux dans la commune de Bir-Mourad-Raïs. La perquisition des deux lieux où opéraient ces bandes a abouti à la saisie 179 coupures de faux billets de 1 000 et 2 000 DA, ainsi que la somme de 151 000 DA en vrais billets.
Les services de la Police judiciaire ont également mis la main sur plusieurs outils informatiques. Des ordinateurs, des scanners et surtout des CD contenant des logiciels qui permettent de créer des copies de billets.
“C’est la première fois que nous trouvons de pareils logiciels”, explique le commissaire principal, Djamel Oumellal. Outre cette particularité dans le mode opératoire, cette affaire révèle également que le phénomène se nationalise. Habituellement, les arrestations dans des affaires de fausse monnaie permettent de démanteler des réseaux internationaux. En effet, les ressortissants africains détenaient, jusque-là, un quasi-monopole des activités de trafic de faux billets. Le plus souvent, ils falsifient autant la monnaie nationale que les devises étrangères.
Or, dans cette affaire, les deux réseaux étaient constitués d’Algériens seulement, et ils ne reproduisent que le dinar algérien.
Le chef, par l’intérimaire du service de wilaya de la Police judiciaire d’Alger qui présentait hier le bilan des activités du 1er au 10 décembre en cours, s’est également attardé sur l’arrestation en flagrant délit de deux bandes spécialisées dans le cambriolage. Les policiers ont agi sur la base d’informations fournies par les citoyens. Au total, 13 personnes ont été interpellées. Parmi elles, cinq sont en mandat de dépôt, deux sous contrôle judiciaire et six autres sont encore sous l’objet d’une enquête.
Les perquisitions ont permis de récupérer de nombreuses marchandises volées, deux voitures et la somme de 90 000 DZD.
Le port d’armes blanches, un phénomène qui s’amplifie
Au cours des dix derniers jours, ces mêmes services de police ont mené 21 opérations, ciblant certains points noirs de la capitale. Ainsi, 2 940 personnes ont été contrôlées, 2 404 véhicules et 23 motocycles ont été fouillés.
À l’issue de ces opérations, 12 personnes ont été arrêtées pour détention de drogue et d’armes blanches. Les contrôles ciblés comme les rondes de routine mènent à l’arrestation de nombreuses personnes pour port d’armes blanches. En dix jours, la Police judiciaire a traité 61 affaires de ce type. Ce qui a permis de saisir 69 couteaux, un fusil harpon, deux bombes lacrymogène et 7 sabres. “64 personnes ont été arrêtées, dont 21 sont en mandat de dépôt et 31 ont comparu immédiatement devant le juge”, précise le commissaire principal.
A H