Si des secrétaires nationaux représentant les quotas du Sud, de l’Est et de l’Ouest du pays sont connus, car ayant été désignés par leurs pairs bien avant le congrès qui s’est déroulé au début du mois de janvier, il n’en est pas de même pour ceux du centre et notamment d’Alger.
Dans tous les cas de figure, la question sera tranchée mercredi 4 mars à l’occasion de la tenue de la première session de la commission exécutive nationale (CEN) d’après les 11èmes assises.
Deux options se présentent. La première consiste dans une proposition de liste que présentera le secrétaire général de l’organisation syndicale qui a été reconduit dans ses fonctions, et sera acclamée. Le cas échéant, c’est-à-dire si la liste est rejetée, c’est l’option des élections qui sera choisie.
A ce sujet, nous apprenons de sources proches de la Centrale syndicale que 25 candidats ont postulé pour occuper le reste des postes à pourvoir, en dehors de celui du secrétaire général et de ceux de l’intérieur du pays. Dès lors, c’est une véritable campagne électorale qui est d’ores et déjà engagée entre les concurrents. L’on apprend également que certains secrétaires nationaux seront reconduits à l’instar de Telli Achour, chargé des conflits sociaux et Mohamed Guettiche, chargé de la commission de discipline. De nouvelles têtes vont émerger, comme l’actuel secrétaire général de l’union locale de Ben Aknoun. Le nom de Salah Djenouhat n’est pas cité, et nos sources nous affirment qu’il risque d’être écarté, ses problèmes de santé jouant en sa défaveur. L’on se souvient qu’à quelques semaines du congrès, le secrétaire national chargé des finances de l’organisation avait eu un malaise cardiaque et a dû être évacué d’urgence à l’hôpital. Un malaise qui est intervenu, disent les mauvaises langues et les détracteurs de Djenouhat après qu’il ait eu vent de sa mise à l’écart de la direction nationale.
Toutefois, si cette information venait à se confirmer, elle risquerait de provoquer une véritable division au sein de l’UGTA. Car il ne fait pas oublier qu’en dehors du secrétariat national, il est le secrétaire général de l’Union de wilaya d’Alger depuis plus d’une dizaine d’années. Une union de wilaya qui compte plus de 35 mille travailleurs. Mieux, le même Djenouhat, avant de prendre les finances de l’organisation après le dixième congrès, avait en charge l’ensemble de l’organique de l’UGTA. C’est dire l’emprise de l’homme sur les structures syndicales.
En tout état de cause, la réunion du 4 mars nous renseignera sur le sort des uns et des autres.
Faouzia Ababsa