Deux mois après la démission de Hakim Medane, il s’empare du poste de manager des Verts Pleins pouvoirs à Djamel Belmadi !

Deux mois après la démission de Hakim Medane, il s’empare du poste de manager des Verts Pleins pouvoirs à Djamel Belmadi !

Hakim Medane ne sera pas remplacé par un ancien footballeur à la retraite. Ni Antar Yahia, ni Rafik Saïfi ou Karim Matmour, pressentis pour la succession de l’ancien numéro 10 de la JS Kabylie, n’ont obtenu la confiance de Belmadi et de la FAF.

C’est Djamel Belmadi en personne qui héritera du poste «politique» de manager général de la sélection nationale. Pas un autre. Pas n’importe qui ? La FAF qui devrait confirmer le nouvel organigramme a confié à l’ancien administrateur des jeunes sélections sous Mohamed Raouraoua, Brahim Belyacine qui s’occupait également de la logistique du temps de Hakim Medane, qui accompagnera «matériellement» le sélectionneur des Verts. Il semble bien que la FAF qui a accepté que Belmadi se décharge de sa fonction d’entraîneur des locaux, mission confiée au DEN, le Français Ludovic Batelli, ait trouvé du mal à promouvoir une personne connue sur la scène footballistique et capable de remplacer Medane. D’autant plus que Belmadi a exigé un droit de regard sur le sujet. Autant alors confier la mission à Belmadi, désormais, promu au statut typiquement à l’anglaise de manager sportif avec tout ce que cela implique comme «pouvoirs». Un scénario que Le Soir d’Algérie a anticipé dans une de ses précédentes éditions. Celle du 24 août dernier où, dans un article intitulé «Medane, l’autre malaise de la FAF» consacré à l’énigmatique démission de Hakim Medane, votre serviteur chutait par une «prémonitoire» conclusion. «Il semble bien que la FAF de Kheïreddine Zetchi opterait pour un profil «civil», un administratif dont le nom ne dirait absolument rien aussi bien aux médias qu’aux joueurs de la sélection», était-il écrit. Le «civil» n’aura aucun rôle politique à jouer. Il ne fera pas de déclarations, comme c’était le cas de Hakim Medane dont les propos rapportés, fidèlement ou sournoisement par certains médias, ont semble-t-il fait de l’ombre à Djamel Belmadi. C’est la principale et probablement l’unique explication au choix porté sur Brahim Belyacine qui faisait partie du staff administratif de l’EN lors de la dernière campagne africaine (accompagné de Sid-Ahmed Belmahi qui s’occupait des convocations et de la billetterie des joueurs et tous les membres de l’équipe nationale) chargé questions juridiques et réglementaires ainsi que de la gestion du fichier disciplinaire des internationaux A (avertissements et autres sanctions). D’autres changements devraient également être opérés au sein de l’entourage de la sélection et à propos desquels Belmadi aura, forcément, un «droit de regard».

M. B.