Deux jeunes déja condamnés pour tentative d’attentat à alger : Les peines confirmées par la justice

Deux jeunes déja condamnés pour tentative d’attentat à alger : Les peines confirmées par la justice

Les deux accusés ont vu leurs peines de première instance confirmées par le tribunal.

Le très attendu verdict dans le procès des deux terroristes D.S et B.S poursuivis pour des tentatives d’attentat contre des institutions publiques au niveau de la capitale, est tombé en fin de semaine dernière. Les deux individus avaient l’intention de déposer des bombes au niveau de la station du métro d’Alger, du siège de la daïra de Hussein Dey et de l’Institut national de musique, sis dans le quartier de Bab El Oued.

Le tribunal criminel près la cour d’Alger qui a jugé cette affaire a prononcé des condamnations de 5 ans et 18 mois de prison ferme à l’encontre des deux prévenus. Il faut savoir que les deux inculpés qui ont été arrêtés à la suite d’une enquête des services de sécurité, ont plaidé non-coupables. Une stratégie de défense qui n’aura pas été fructueuse, puisque des preuves matérielles ont permis à la présidente du tribunal, Nadia Gheddar, ainsi qu’au jury populaire de se faire une idée assez précise sur le degré d’implication des deux individus dans un réseau terroriste.

Dans le débat qui a été libre et enrichissant, les deux prévenus ont adopté des stratégies différentes. Alors que le premier, qui répondait aux initiales de D.S, a nié les déclarations contenues dans le procès- verbal, arguant qu’elles ont été soutirées sous la menace, le second prévenu B.S a simplement affirmé qu’il n’avait aucun lien avec cette affaire et encore moins avec le réseau terroriste qui a commandité lesdits attentats. Il reste que dans la foulée, le premier s’est totalement désolidarisé du second, apportant une faille dans le système de défense de ce dernier. En face, le procureur général a aligné les indices et les preuves, notamment celles révélant des liens avec des kamikazes, dont celui qui s’est explosé devant le Palais du gouvernement. L’avocat général a même souligné que le répertoire téléphonique des deux individus montrait une proximité avec les terroristes et peut-être même une intention de rejoindre les maquis. Les avocats de la défense qui ont joué la carte des «circonstances atténuantes» se sont reposés sur l’enquête sociale autour des deux individus qui s’est révélée en leur faveur. Au final, les deux accusés ont vu leurs peines de première instance confirmées par le tribunal, lesquelles, faut-il le souligner, étaient plutôt légères compte tenu de la gravité des accusations. Il faut savoir, à ce propos que les deux prévenus ont déjà purgé leurs peines.

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