Les heurts entre la police anti-émeute et de jeunes manifestants, qui se sont déclarés samedi après midi dans la ville d’Akbou, à 200 kms à l’est d’Alger.
Les affrontements ont été déclenches en réaction aux brutalités policières qui ont caractérisé le rassemblement du 12 février à la Place du 1er mai, se sont poursuivis durant la journée de dimanche avant de connaître un pic de tension ce lundi.
Selon les témoignages de plusieurs citoyens qui nous ont joint par téléphone, il y aurait actuellement au niveau de l’hôpital d’Akbou 106 blessés dont deux dans un état grave. Il s’agit de manifestants tabassés par la police, victimes de chutes ou atteints par des bombes lacrymogènes.
Plusieurs policiers auraient également été brûlés à de divers degrés de gravité par des jets de cocktail Molotov. Au foyer de violence habituel qui s’est constitué autour du commissariat et du tribunal s’est ajouté un deuxième foyer en haute ville où une tentative de déloger des squatters d’immeubles par des renforts de policiers à tourné à l’émeute.