Deux films algériens primés au Festival international du film oriental de Genève

Deux films algériens primés au Festival international du film oriental de Genève

Les films algériens « Maintenant ils peuvent venir » de Salem Brahimi et « Babor Casanova » de Karim Sayad ont été primés au 11e Festival international du film oriental de Genève (Fifog) qui a pris fin samedi soir, a-t-on appris auprès des organisateurs.

En compétition dans la catégorie « Court métrage Swiss Made », le documentaire de fiction « Babor Casanova » a été couronné du Prix « Fifog d’or », la plus haute distinction dans la catégorie.

Le jury a motivé son choix par « la liberté » de ton du film, « délivré dans un langage cinématographique alliant avec justesse fiction et documentaire ».

Sorti en 2015, « Babor Casanova », le raconte l’histoire de deux jeunes supporters d’un Club sport ils se rendent au stade pour soutenir leur équipe favorite.

Coproduction algéro-suisse, le film a participé à plusieurs manifestations cinématographiques dont le Festival du film de Locarno (Suisse) tenu la même année. Il a recemment été distingué au 38e Festival international du court-métrage de Clermont Ferrand (France).

Le long métarge « Maintenant ils peuvent venir » a reçu la « Mention spéciale » du jury, alors que « Sivas » (Turquie) a décroché le Fifog d’or de la compétition officielle.

« Maintenant, ils peuvent venir », un long métrage adapté du roman éponyme d’Arezki Amellal (également co-scénariste du film) évoque la « décennie noire » à travers l’histoire de Noureddine- contraint par sa mère au mariage avec Yasmina- qui se bat pour exister et vivre dans une société en proie à la violence et à l’intégrisme dans les années 1990.

« Madame Courage » de Merzak Allouache et « Fadhma N’Soumer de Belkacem Hadjadj avaient pris part à la compétition officielle du Fifog aux côtés d’autres films dont  « Kousayla » (2015) de Tahar Houchi, projetés hors compétition.

Présidée à titre honorifique par la romancière algérienne Ahlam Mosteghanemi, le 11e Fifog a été dédiée à la mémoire de l’acteur égyptien Omar Sharif, décédé en 2015.

Fondé en 2006, le festival se veut une vitrine du cinéma de l’Orient à travers des projections en plus des rencontres, ateliers, débats et conférences en rapport avec  le 7e art.