Deux études concluent que le sol de Djamaâ El Djazaïr est sans failles

Deux études concluent que le sol de Djamaâ El Djazaïr est sans failles

Deux études, l’une parasismique et l’autre géotechnique, ont conclu que le sol sur lequel sera construite la grande mosquée d’Alger (Djamaâ El Djazaïr) est sans failles et ne présente aucun risque de liquéfaction. C’est ce qu’a déclaré lundi le directeur général de l’Agence nationale de Réalisation et de la Gestion de Djamaâ El Djazaïr (ANARGEMA), Mohamed Lakhdar Aloui, lors d’une conférence de presse.

« De grands experts nationaux et internationaux ont conclu que le sol de ce site présentait une fermeté et une dureté proche de celle du rocher ce qui permet d’y édifier un monument de cette envergure », a souligné Aloui qui a indiqué qu’un système parasismique très performant accompagnera la réalisation de la grande mosquée d’Alger. « Il est capable d’absorber plus de 70 % de l’accélération du séisme » a-t-il assuré.

Il a affirmé à ce titre que « ce système parasismique doublé, constitué d’isolateurs parasismiques et d’amortisseurs à la base, a prouvé son efficacité au Japon lors des séismes de hautes magnitudes où les bâtiments qui étaient dotés de ce système n’avaient subi aucun dégât ».

Le conférencier n’a pas manqué, en outre et en réponse à une question d’un confrère, d’affirmer que les travaux avancent bien, écartant l’idée d’un retard dans le délai de réalisation fixé à 42 mois, comme prévu dans les clauses du contrat qui l’ANARGEMA à la société chinoise CSCEC.