Deux des futurs adversaires des Verts risquent des sanctions,La Gambie et le Benin menacés par la Fifa

Deux des futurs adversaires des Verts risquent des sanctions,La Gambie et le Benin menacés par la Fifa

Trois fédérations africaines viennent d’être averties par la Fifa (Fédération internationale de football) et risquent des sanctions. Deux d’entres-elles sont de futurs adversaires des Verts.

Il s’agit de la Gambie, du Bénin ainsi que de l’Egypte. Cette dernière vient de convoquer une réunion extraordinaire de son assemblée générale, qui devra avoir lieu dans une quinzaine de jours, afin de voter de nouveaux amendements de ses statuts, alors que la Fifa n’a pas encore pris connaissance de ces textes. Aussitôt, l’instance internationale réagit en décrétant que cette réunion est donc «illégale». Si jamais les responsables de la Fédération égyptienne la maintiennent, dans les conditions actuelles, il est clair qu’ils s’exposeront à des sanctions. La Fifa se montre toujours intransigeante sur ces questions-là. Mais les cas qui intéressent le plus les Algériens sont bien évidemment ceux des Fédérations gambienne et béninoise. L’Algérie affrontera la Gambie, entre les 17 et 19 juin prochain, pour le compte du second tour «retour» des éliminatoires de la CAN 2013. Par ailleurs, les Verts se sont retrouvés dans le même groupe H des éliminatoires du Mondial 2014 que le Bénin, en compagnie aussi du Rwanda et du Mali, quoique le match face au Bénin est encore loin, puisqu’il est programmé pour le mois de mars de l’année prochaine (troisième journée). Ainsi, entre les deux, c’est le cas gambien qui attire l’attention des Algériens. A cet effet, il est utile de rappeler que le gouvernement gambien, à travers son ministre des sports, a mis fin au mandat des responsables de la fédération de football pour «manque de résultats». Une décision prise après la défaite de leur sélection face à l’Algérie, le 29 février dernier (1-2) à Banjul même. La Fifa réagit immédiatement en menaçant la Gambie de «sanctions sévères». L’instance internationale indique qu’elle ne reconnaît pas et ne tolérait pas la décision du gouvernement. Mais les autorités gambiennes ne reculent pas et annoncent une

assemblée générale élective qui aura lieu dans six semaines. Ceci après avoir installé un comité intérimaire. Il est clair que les relations entre les deux parties vont s’envenimer. Mais, au vu des conflits similaires antérieurs, il n’y a aucun doute à ce que ce soit la Fifa qui aura le dernier mot. A moins que les Gambiens ne soient prêts à assumer une sanction. Et à partir de là, le match retour Algérie – Gambie sera tout simplement annulé. En dernier lieu, la Fifa a également menacé le Bénin de sanctions, pouvant aller bien évidemment, jusqu’à la suspension de toutes compétitions internationales, si le problème de la présidence de leur fédération ne se règle pas dans les plus brefs délais. A rappeler que Victorien Attolou s’est autoproclamé président de la fédération béninoise à la place d’Anjorin Moucharafou, le dirigeant reconnu par l’instance mondiale, suite à une AG élective organisée l’année dernière mais non reconnue par les instances internationales. Là encore, si jamais cette crise ne trouve pas de solutions, la Fifa sera confrontée à un

problème de taille en ce qui concerne la composante du groupe H. Mais on n’en est pas encore là. En tout état de cause, ce genre de problèmes est assez récurrent en Afrique où souvent des autorités s’immiscent dans les affaires internes d’une fédération de football. Dans le cas où les deux fédérations, gambienne et béninoise, sont exclues, le programme de la sélection algérienne va être certainement perturbé. Mais, il est clair que le staff technique et les responsables de la Fédération sont entrain de prendre en compte ces paramètres.

A. A