Détournement de 70 millions de dinars des comptes de Naftal-Gipel, Des peines allant de 5 à 7 ans de prison ferme prononcées

Détournement de 70 millions de dinars des comptes de Naftal-Gipel, Des peines allant de 5 à 7 ans de prison ferme prononcées
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La présidente du pole judicaire du tribunal d’Alger a prononcé aujourd’hui des peines allant de 5 à 7 ans de prison ferme et des amendes d’un million à 5 millions de dinars contre les cinq accusés poursuivis pour détournement de deniers publics.

Le procureur de la République du pole judiciaire du tribunal d’Alger a requis en novembre dernier, des peines de dix ans de prison ferme assortis d’une amende d’un million de dinars, à l’encontre des inculpés, clients de Naftal-Gipel.

Le même procureur a estimé à travers son réquisitoire que les mis en cause avaient bel et bien l’intention de retirer 70 millions de dinars des comptes, n’étaient la vigilance des services de la banque qui ont constaté des anomalies dans la signature et ont vite alerté les services de la police judiciaire qui ont procédé sans hésitation aucune d’arrêter les prévenus.

Deux des accusés ont au cours de leur passage à la barre nié les faits qui leur ont été reprochés lors de l’instruction judiciaire.

Mais, ils ont été dénoncés par leurs complices qui ont déclaré à l’attention de la présidente en charge du dossier : « Je ne savais pas qu’ils allaient m’utiliser pour retirer ces sommes faramineuses des comptes de Naftal avait l’un deux. « Ils m’ont fait croire que le compte leur appartenait, c’est pourquoi, je me suis présenté devant le caissier et déposé le chèque » a tenté l’autre de se disculper.

Naftal en tant que partie civile a demandé des dommages et intérêts, estimés à un million de dinars suite aux préjudices causés.

Les mis en cause sont poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation, notamment association de malfaiteurs, détournement de fonds, faux et usage de faux dans des documents administratifs et bancaires.

Ils sont, par ailleurs, impliqués pour avoir falsifié un chèque de 70 millions de dinars qu’ils ont dérobé à l’enceinte de la société GIPEL et qu’ils ont par la suite remis à une personne pour le retirer. Au moment de l’opération de retrait, les responsables de la banque ont relevé plusieurs anomalies, notamment dans la signature, et ont immédiatement informé les responsables de Naftal quant au rejet du chèque.

Alertés, ces derniers se sont constitués partie civile et ont déposé plainte auprès du juge de la 7e chambre d’instruction du pôle judiciaire du tribunal d’Alger.

T.H