Le représentant du ministère Public au niveau du tribunal criminel d’Alger a requis aujourd’hui, une peine de sept ans de prison ferme à l’encontre de l’ancien directeur de l’unité centre de la Société Nationale des Tabacs et Allumettes, SNTA.
Le mis en cause est poursuivi pour détournement de deniers publics estimés à plus de 40 millions de dinars et passation de marchés contraires à la réglementation. Il est également inculpé pour falsification de documents administratifs et comptables et ce pour pouvoir détourner cette somme faramineuse.
Lors de son passage à la barre, l’inculpé dont la prise de corps a été effectuée le jour de son procès a nié avoir détourné ces sommes et conclu des projets non réglementés avec une société privée spécialisée en matière de commercialisation de papiers destinés à la chique.
L’incriminé a par ailleurs déclaré qu’il n’a, à aucun moment, procédé à la conclusion de projets douteux allant jusqu’à confirmer au président en charge du dossier : « Je n’ai fait qu’appliquer les directives de mes supérieurs. C’est eux qui m’ont poussé à la signature du marché relatif à l’acquisition du papier de chique.
Les avocats de la défense qui se sont succédé ont sollicité l’acquittement arguant que « les véritables accusés n’ont pas été inquiétés ni au niveau de l’enquête préliminaire ni de l’instruction judiciaire».
Il convient de noter que l’instruction a été ouverte suite à une lettre anonyme parvenue aux éléments de la brigade économique et financière de la sûreté d’Alger.
Tahar Houssini