Louisa Hanoune, qui a usé ses cordes vocales à dénoncer l’interruption du processus électorale en 1991 en Algérie, ne crie plus au coup d’Etat militaire en Egypte.
Pour elle, la d n’est pas un coup d’Etat mais un sursaut révolutionnaire. Réunissant, hier, la commission de la femme travailleuse, à l’institut national des études et recherches syndicales (INERS) d’El Achour, elle s’est même dite étonnée d’entendre certains parler d’un coup d’Etat. La patronne du parti des travailleurs (PT) a, par ailleurs, vivement condamné la décision du Conseil de paix de l’union africaine (UA) de suspendre la participation de l’Egypte à l’organisation panafricaine. La position de Louisa Hanoune n’a plus rien à voir avec celle qu’elle adopta dans une autre vie quand elle signa le « Contrat National à Sant ‘Egidio » avec Hocine Ait Ahmed, Ben Bella, Abdelhamid Mehri, Anouar Haddam et Abdallah Djaballah, entre autres. Et pour perturber encore plus les observateurs, vingt-deux ans après, Louisa Hanoune dit toujours qu’il fallait laissé l’ex-Fis accéder au pouvoir. « Si le FIS avait accéder au pouvoir, il n’aurait pas tenu 3 mois, voire un seul mois », a-t-elle affirmé.
Seif-Eddine