Destiné à un usage cosmétique, Du coton non stérilisé vendu dans des pharmacies

Destiné à un usage cosmétique,  Du coton non stérilisé vendu dans des pharmacies

images (18).jpgLes méthodes de fonctionnement de vente des produits pharmaceutiques dans nos officines n’arrêtent pas de soulever des interrogations, après la problématique de l’indisponibilité de vrais pharmaciens et leur remplacement par de simples vendeurs, voilà que des doutes commencent à voir le jour concernant la qualité du produit lui-même mis en vente dans certaines officines.

Comme le démontre cette photo, ce sachet de coton acheté dans une pharmacie de la ville d’Oran, semble à priori un produit normal, mais le problème, c’est qu’il est spécifié par son producteur coton non stérilisé. « Normalement», ce produit parapharmaceutique ne doit pas être commercialisé par les pharmacies, car il ne répond pas aux normes requis et aux règles commerciales régissant ce créneau d’activités.

Faute de mécanisme de contrôle des organismes ,notamment ceux de la direction de la Santé et les laboratoires de contrôle, plusieurs officines dans la wilaya d’Oran exercent malheureusement s’adonnent à des pratiques réprimées par la loi régissant le secteur sans pour autant être inquiétées ,a telle enseigne que des dizaines de cas de « tromperies sur la marchandises» sont périodiquement relevés par les citoyens.

La vente de médicaments sans ordonnance, la substitution d’un médicament par un autre ou la vente de produits non pharmaceutiques sont souvent des «arnaques» dont les citoyens font souvent l’objet.

Avec cet état de fait, les citoyens se demandent à qui impute cette situation, et qui est réellement responsable de la dégradation du métier de pharmacien. «Dans chaque notice de médicament, une consigne est souvent donnée au patient, qu’en cas de doutes sur le médicament, qu’il se réfère à son pharmacien, mais avec les circonstances actuelles, je ne pourrai pas m’aventurer à prendre son avis», affirme un citoyen.

Un autre d’ajouter: «Les vendeurs en pharmacie doivent avoir des notions médicales sur la base d’une formation, ou être étudiants en médecine, malheureusement un bon nombre de pharmacies recrute des vendeurs qui ne sont pas aptes, et peuvent facilement substituer un médicament qui traite le diabète par un autre qui traite l’hypertension artérielle, chose qui s’est déjà produite». Le nombre important d’interactions médicamenteuses, enregistrées chaque mois dans nos hôpitaux incombe aussi aux officines dont une partie de leur devoir est d’orienter et de conseiller les malades.

S. Ourabah