par D. B.

La ville d’Oran ne dispose pas, actuellement, d’un téléphérique après le démantèlement de l’ancien dont les cabines ne supportaient que 6 places, nécessitant une réhabilitation technologique. A l’arrêt depuis quelques années, les stations du téléphérique d’Oran ont subi des dégradations suite à des actes de vandalisme. Celle des Planteurs est la plus touchée. Ayant fait l’objet d’un acte de sabotage terroriste, son câble a explosé en plein ciel de Sidi El Houari, en 1992. La décennie noire passée, les responsables locaux songeaient à sa remise sur câble. Un premier fond de 24 milliards de centimes a été dégagé, 10 milliards sur un fonds communal et le reste sur le budget de la wilaya.
En août 2007, le coup d’envoi officiel du transport par câbles a été donné, pompeusement, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Peu de temps après, le téléphérique a été de nouveau saccagé et vandalisé, voire saboté dans le sillage des protestations populaires, menées par les habitants des quartiers des Planteurs, Sidi El Houari et Derb, revendiquant leur droit au logement social.
En 2015, une société suisse, ayant pris le projet en marche, s’est, selon des indiscrétions, lancée dans des travaux en commençant par le déboulonnement des anciennes installations, poteaux et anciennes cabines. La même entreprise étrangère s’est fixée un délai de 15 mois pour la remise en état neuf du téléphérique. En plus du réaménagement de toutes les stations du téléphérique, de nouvelles cabines devaient être installées, et la trajectoire du téléphérique devait être élargie pour relier la localité de Mers El Kebir à la ville d’Oran via la plate-forme de Moulay Abdelkader. Malheureusement les problèmes de câblages avaient été a l’origine de l’arrêt du téléphérique, il y a deux ans. Ces câbles, devaient être renouvelés pour un montant de 17 millions de dinars et le dossier avait été transmis à la wilaya pour étude et approbation. Mais depuis rien n’a vu le jour puisque aucune décision n’a été prise. Le redémarrage du téléphérique d’Oran pourra permettre de développer des structures d’accueil, de détente et de loisirs, au plateau du Murdjadjo, pour les familles oranaises et les touristes, notamment les groupes de pieds-noirs qui viennent, d’année en année plus nombreux «revisiterr leurs quartiers et maisons