Décidément, rien n’échappe à certains voyous, des rapaces qui ne savent que voler et que nous serions tentés de qualifier de criminels. En effet, après les vols de câbles téléphoniques, de câbles électriques et de couvercles en fonte des bouches d’égouts, voici qu’ils s’attaquent, maintenant, aux compteurs d’eau.
Certes, un vol reste un vol et ce n’est pas la première fois que ces individus s’intéressent à des équipements, les compteurs d’eau en l’occurrence, le fait est qu’il s’agit d’actes triplement préjudiciables à la société.
Economiquement, parce que ces compteurs seront replacés au prix fort, et parce que le produit du vol ira enrichir des industriels véreux qui n’ont pas de scrupules quant à l’origine de la pièce, et plus grave parce que, après le vol, d’énormes quantités d’eau se déversent sur la voie publique.
C’est en effet, ce qui s’est produit dans la nuit de vendredi à samedi, quand deux compteurs d’eau d’un bâtiment situé à proximité du siège de l’Echo d’Oran, à haï Fellaoucene (El Barki), ont été volés, provoquant ainsi une importante fuite d’eau et privant aussi les habitants de l’immeuble du précieux liquide au moment où, dans d’autres localités, les habitants souffrent encore de son indisponibilité à plein temps. Cet acte criminel n’est pas le premier du genre.
Il survient au moment où une nette amélioration est constatée sur le terrain dans la distribution de l’eau potable grâce aux efforts déployés par la SEOR, en matière de rénovation de réseaux et de la généralisation de l’installation des compteurs afin de mettre un terme au gaspillage et d’assurer une bonne qualité de cette denrée.
Faut-il souder les portillons des niches d’eau pour éviter les vols des compteurs comme ça se fait pour les tampons d’égout ? C’est une question qui reste posée en attendant que ces voyous soient très sévèrement punis parce qu’il s’agit d’un crime impardonnable qui cause du tort au pays et aux citoyens. Dans ce contexte, il y a lieu de noter la célérité de l’intervention des équipes de la SEOR qui ont très rapidement réagi et solutionné le problème.
A. Bekhaïtia