Des universitaires Américains veulent des échanges avec l’Algérie,L’Oncle Sam passe aux choses sérieuses

Des universitaires Américains veulent des échanges avec l’Algérie,L’Oncle Sam passe aux choses sérieuses

*Séance de travail entre étudiants algériens et américains

Une importante délégation des universités américaines a eu des rencontres scientifiques de haut niveau avec des représentants des universités algériennes.

Réunie pendant trois jours (du 2 au 4 juin derniers) avec des représentants des universités algériennes, à savoir l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene de Bab Ezzouar, les Universités de Blida, Batna et Constantine, cette première délégation a été impressionnée par la qualité de l’accueil et le niveau scientifique de la partie algérienne. L’objectif de cette réunion de travail vise, a-t-on indiqué, à «comprendre et connaître l’environnement de l’Université algérienne», afin de proposer des échanges de formations et d’expériences entre les deux pays, ont souligné hier, les représentants de cette délégation dans un point de presse à l’hôtel Hilton, à Alger.

Les conférenciers ont souligné que leur visite répond à une invitation de l’Institut Aspen, spécialisé dans les différents besoins de recherche et du développement des universités à travers le monde, tout en s’interdisant de porter le moindre jugement de valeur sur l’évolution des situations, des professeurs et des membres de l’administration des universités américaines. «Nous sommes venus pour apprendre et proposer des formations et des échanges avec des université algériennes», a affirmé Jaclyn Assarian, associate director, Office International Programme de la fameuse région de Détroit, connue pour son industrie dans le domaine automobile. Algériens et Américains ont dit qu’ils sont disposés à oeuvrer pleinement dans les différents domaines scientifiques avec l’Algérie. Les sciences économiques, l’éducation et autres technologies qui répondent aux besoins des deux pays, figurent parmi tant d’autres programmes de cette délégation. Loin de tout esprit protocolaire et autre complexe de supériorité, des universitaires de cette délégation ont révélé qu’ils sont surpris par le potentiel de l’Université algérienne. «Nous sommes venus avec des idées plus ou moins confuses, mais grâce à cette visite de travail, nous avons appris beaucoup de la réalité algérienne», ont-ils avoué.

Venus pour explorer et s’informer sur les besoins et les avancées, Mme Michellana Y Jester, professeur à Massachusetts institute de of technologie de Cambridge (USA) dit peu et bien: «Nous avons eu des discussions très riches avec des universitaires algériens. Les étudiants de part et d’autre, pourront à l’avenir, suivre et poursuivre leurs études dans les universités des deux pays dans un cadre bien organisé, et ce, une fois que les négociations seront mises en place par les parties concernées, à savoir les universités», a-t-elle rassuré.

Joseph Ricciardi, Associate professor of économia de Boston collège, a mis en exergue la formation des étudiants dans le domaine de l’entrepreneuriat «l’étudiant en entrepreneuriat est appelé à créer son propre emploi et en créer d’autres», dit-il. Organisé du 2 au 9 juin 2012, par PNB-Napeo, (North Africa Partnership for Economic Opportunity), qui n’est pas à sa première opération scientifique, cet organisme impliqué dans des programmes éducatifs et scientifiques avec d’autres universités, à savoir le Maroc et la Tunisie, envisage de renforcer davantage les liens de partenariat dans les différents domaines universitaires en Afrique du Nord. Welcom to Algéria.