La dernière visite de terrain effectuée par la ministre de l’Education à Oran a été une occasion de mettre en avant le travail des personnels de santé affectés aux unités de santé scolaire (UDS).
Si à Oran le secteur de l’éducation bénéficie de 42 UDS, dont 5 sont spécialisées, et regroupant plusieurs établissements, le lycée Pasteur du centre-ville a bénéficié pour sa part de l’installation d’une unité de sevrage tabagique pour l’année 2017- 2018. S’y trouvent des médecins de santé publique, dont un pneumo-phtisiologue, un psychologue et un médecin généraliste.
Ce sont les classes de 1re AS dans le lycée, correspondant à un âge critique, qui ont été choisies pour la mise en place de cette unité pilote de sevrage. Des messages de communications et de sensibilisations, avec flaveurs, projections de documents et autres informations sur les méfaits du tabac servent prioritairement de base de travail.
En plus du tabagisme, les médecins n’hésitent pas à aborder les questions de la harga, de la consommation de drogue, toujours dans le souci de sensibiliser les jeunes sur ces fléaux de la société et sur les risque encourus pour leur santé.
Le choix du lycée Pasteur a été fait en raison de la proximité du front de mer qui représente un lieu privilégié pour les jeunes pour fumer et rêver de l’autre côté de la Méditerranée. Par ailleurs, une étude qui avait été menée en 2016 dans le secteur de l’éducation à Oran, avait révélé l’ampleur du tabagisme chez les élèves puisqu’ils étaient 6,3% à fumer dans le primaire, 12% dans le moyen et entre 15 et 17% dans les lycées, dont 3% de filles.
F. Moulay
