Rachid Boutlelis

En dépit de l’installation de panneaux d’interdiction par les services concernés, des camions déversent, toujours, des tonnes de déblais, tôt le matin où durant la nuit, sur les bas- côtés de la route de la Corniche supérieure mais aussi sur l’axe routier reliant les municipalités de Bousfer et El Ançor, entre autres. Outre ces axes réputés pour leur grande fréquentation automobile, plusieurs automobilistes ont signalé cette transgression à l’environnement sur l’axe reliant Ain El Turck à Boutlelis, le CW 20. Pour ne pas être pris sur le vif, les transporteurs préfèrent agir de nuit. Sur l’autoroute reliant Ain El Turck aux Andalouses, les services de la commune sont contraints, régulièrement de mobiliser un ou deux camions pour sillonner cet axe et procéder à l’enlèvement des déblais.
« Malgré l’installation de panneaux, à divers endroits, nous constatons, régulièrement, des rejets de déblais sur les bas- côtés de l’autoroute. Il s’agit, essentiellement, de particuliers qui procèdent à des travaux d’aménagement, dans leurs villas ou habitations », assure un agent de l’APC d’Ain El Turck.
Selon le constat établi sur le terrain par Le Quotidien d’Oran’, cette transgression est beaucoup plus significative aux abords des regroupements de constructions illicites essaimées à travers cette contrée. L’ex-décharge municipale, située à l’entrée du village Cap Falcon, qui a été fermée près de quatre ans auparavant, constitue également le lieu favori pour ces contrevenants. Des montagnes de déblais ainsi qu’un éventail de résidus de matériaux de constructions et même des ordures ménagères s’entassent dans cette décharge, qui ironie du sort, a été choisie, après sa fermeture, pour la réalisation d’un parc aquatique.