Les services de la Gendarmerie nationale de Boukadir, (wilaya de Chlef) ont récupéré des pièces archéologiques uniques et inestimables datant de l’ère pharaonique lors d’une opération bien ficelée.
Ces pièces inestimables étaient destinées à la vente pour une cagnotte estimée à environ 500 millions de centimes la pièce. Quatre personnes activant dans un réseau international spécialisé dans le trafic des pièces archéologiques ont été arrêtées. Cette affaire remonte à vendredi dernier suite à des informations parvenues au service de la Gendarmerie nationale de Boukadir faisant état de l’existence de personnes spécialisées dans la vente et le trafic de pièces archéologiques qui date de l’époque pharaonique. Ces informations ont été exploitées à temps.
En effet, les services de la gendarmerie ont mis en place un plan pour arrêter les trafiquants en flagrant délit. Ainsi, les enquêteurs ont pu dans un temps record identifier la personne qui détient les pièces archéologiques uniques en leur genre et inestimables. Le groupement de la gendarmerie de Boukadir a pu arrêter quatre (4) personnes impliquées dans ce trafic. Les mis en cause ont été arrêtés sur le nouvel échangeur de l’autoroute Est-Ouest. Ils étaient à bord d’un véhicule de marque Peugeot 405 de couleur blanche. Après l’interception du véhicule, les éléments de la gendarmerie ont procédé à une fouille minutieuse qui s’est soldée par la découverte des pièces archéologiques cachées dans la malle du véhicule.
Il s’agit de pièces archéologiques datant de l’ère pharaonique, à savoir la statue du dieu Akhenaton et Ramsès II. Ce trésor appartenant à l’humanité est protégé par des lois nationales et internationales. Suite à l’interrogatoire des personnes impliquées dans cette affaire, les services de la gendarmerie ont découvert que ces pièces ont été acheminées de la wilaya de Tiaret par un individu qui était chargé de trouver un client. Il a fixé le prix de la statue du dieu Akhenaton à 500 millions de centimes, alors que celle de Ramsès II a 400 millions de centimes. Les investigations approfondies ont révélé que ces pièces ont été acheminées illégalement d’Égypte vers Londres avant qu’elles ne soient introduites clandestinement en Algérie par un réseau spécialisé dans le trafic des pièces archéologiques. Ce réseau est composé de trafiquants algériens et marocains notamment..