Si on fait un tour d’horizon de tous les clubs des Ligues 1 et 2, force est de reconnaître qu’ils sont dans une situation des plus critique, y compris l’USMA, du point de vue économique.
Par conséquent, on se retrouve de facto avec des SSPA en faillite et près de mettre la clés sous le paillasson, avec en plus des dettes énormes. Or on constate à l’opposé que ces clubs sont mis en vente à des prix exorbitants, atteignant même 80 milliards de centimes. à partir de là, l’Etat a pensé, à travers la réforme professionnelle qu’il a entreprise depuis quelque temps, à récupérer ces clubs, plus particulièrement les plus importants à ses yeux, en les mettant sous la tutelle de sociétés étatiques, à l’image de Sonatrach et de ses filiales qui ont décidé de racheter quelques clubs de Ligue 1.
Une solution conjoncturelle du moment que l’argent qui sera injecté va permettre seulement aux gestionnaires de ces clubs d’atténuer un tant soit peu la crise financière à laquelle ils font face depuis l’instauration du professionnalisme en Algérie, il y a trois ans, et faire fonctionner leurs clubs. Mieux, l’Etat envisage de généraliser cette opération à d’autres sociétés qui vont être proposées pour prendre en charge d’autres clubs.
Du coup, l’on peut dire que l’Etat va assurer “l’intégrité” physique du championnat, notamment celui de Ligue 1, du moment qu’on n’imagine mal comment il pourra prendre en charge les besoins de tous les clubs de L1 et de L2. Reste maintenant à savoir si les sociétés étatiques vont, de leur côté, avoir les moyens nécessaires pour subvenir à toutes les charges, notamment vis-à-vis de l’inflation sportive dont à laquelle elles vont faire face avec, à titre d’exemple, des salaires des joueurs qui peuvent atteindre jusqu’à 300 millions dans certains cas.
F. R