Des milliers de familles victimes du séisme de 2003 à Boumerdès, ont été relogées, mais beaucoup d’autres attendent de l’être en essayant de survivre dans des chalets usés par le temps, et qui en principe ont une durée de vie ne dépassant pas les 5 ans. Parmi eux, des sinistrés rencontrés au site de Lacabre dans la commune de Bordj-Menaïel.
Ces derniers lancent un appel pressant au président de l’APC afin qu’il prenne compte de leurs souffrances, particulièrement les enfants qui «risquent de contracter des maladies dans ces semblants d’habitations qui ne répondent plus à aucune norme». Dans un espace réduit de 36m2, il est souvent difficile de «s’installer confortablement». C’est le constat établi par certains candidats au baccalauréat interrogés dans ce sens. Les mêmes propos ont été également recueillis au niveau d’un autre site à El-Kerma (ex-Figuier) où l’on compte 27 familles sinistrées, dont les bâtisses ont été anéanties par le séisme d’il y a dix ans, et donc classées rouge 5 par les services du CTC. «Nous attendons qu’un miracle se produise et que les autorités compétentes viennent nous délivrer de ce cauchemar qui semble s’éterniser», s’est juste contenté de dire Mouloud qui n’a plus envie que sa fille âgée de deux ans «fête ses anniversaires dans cet endroit».
F. H
