Des salaires faramineux que l’Europe ne leur offre pas ,EN : pourquoi ils partent au Golfe

Des salaires faramineux que l’Europe ne leur offre pas ,EN : pourquoi ils partent au Golfe
des-salaires-faramineux-que-leurope-ne-leur-offre-pas-en-pourquoi-ils-partent-au-golfe.jpg

Belhadj, Meghni et Ziani au Qatar, Antar en Arabie Saoudite où Ziaya joue depuis déjà une année, le Golfe arabo-persique a l’air de plaire énormément à nos internationaux.

En plus de tout ce beau monde, la liste risque de s’élargir bientôt avec la venue d’autres éléments à commencer par Bougherra qui devrait rejoindre Lakhouiya incessamment, une immigration vers le continent asiatique qui était avant quelques mois loin d’être envisageable, mais qui est à présent en vogue. Qu’est-ce qui attire donc nos internationaux à choisir cette destination autrefois réservée aux joueurs aux portes de la retraite.

Les séjours à Aspetar ont levé toutes les appréhensions

L’un des facteurs qui ont poussé nos pros à choisir les pays du Golfe pour monnayer leur talent, ce sont les ressemblances entre le style de vie dans les pays de cette région et celui de leur pays d’origine, c’est-à-dire l’Algérie, certes il y a des différences, mais la culture est pratiquement la même, et la religion aussi, ce qui a encouragé les Belhadj, Ziani et Meghni à opter pour cette destination, ils ne seront pas dépaysés ni leurs familles d’ailleurs et pourront se consacrer pleinement à leurs missions respectives dans leurs nouveaux clubs. Nos pros auraient pu refuser ces offres comme plusieurs l’ont déjà fait par le passé, mais les séjours des Bouazza, Belhadj, Meghni, Guerdioura et Bougy dans ce pays, plus exactement à Aspetar l’an dernier, a permis à tout ce beau monde de voir de près ce dont ces pays du Golfe sont capables, certains ont même passé leurs vacances sur place et ont constaté que tout y était réuni pour s’exercer dans les meilleures conditions, et vu ce qu’on est en train de vivre cet été on peut dire que le bouche à oreille a fait son effet.

Des salaires faramineux que l’Europe ne leur offre pas

Les pays des pétrodollars ne sont pas seulement la destination préférée des Algériens, des stars mondiales sont déjà passées par là. Actuellement, de grands joueurs d’origine arabe sont en train de l’envahir à l’image des Marocains Hermache et El-Arabi qui a quitté la Ligue 1 française pour jouer en Arabie Saoudite, à Al-Hilal, il touchera quelque 13 millions d’euros pour un contrat de 3 ans, un bon pactole net d’impôts qui permettra au joueur de s’assurer son avenir et celui de ses enfants, cet exemple est similaire à celui de Ziani et des autres stars de l’EN qui auront droit aux meilleurs salaire possibles, ils gagneront sur le plan financier, mais aussi du temps puisque cette augmentation est aussi considérée comme un raccourci pour gagner un max en un petit laps de temps, car comme on le sait, un joueur comme Ziani pouvait bien aller à Eindhoven, voire même à Glasgow où il aurait eu le privilège de jouer au plus haut niveau, mais les propositions étaient loin des espérances (ndlr, 40,000 euros/mois) alors qu’au Qatar il en touchera 190 000, des salaires avantageux qui traduisent la politique du football dans ces pays qui ont décidé de mettre le paquet pour relancer un secteur jusqu’ici à l’agonie, l’exemple des Saoudiens qui ont déboursé 55 millions d’euros dans le recrutement lors de ce marché estival en est la parfaite illustration.

Ils veulent rester compétitifs pour l’EN, mais…

Sur le plan sportif, une aventure au Qatar ou en Arabie Saoudite n’a rien à voir avec l’Europe, il est vrai qu’en Arabie Saoudite par exemple le niveau est meilleur qu’au Qatar mais dans l’ensemble le niveau est bas et l’ambition est quasi-inexistante, autrement dit ce ne sont pas les challenges sportifs qui ont primé dans les choix de Ziani and Co. Si on s’adresse aux joueurs sur ce point, c’est une toute autre vision des choses qu’on trouve, pour eux, mieux vaut aller au Qatar et jouer souvent que de rester à Wolfsburg sans jouer comme ce fut le cas par exemple pour un Ziani qui a perdu ses repères depuis qu’il a atterri en Allemagne, cela est lié bien évidemment à l’EN qui réclame souvent aux joueurs de rester compétitifs pour être toujours au top, mais l’arrivée récente de Coach Vahid et son discours ont créé comme un mouvement de panique dans les rangs de ces cadres en détresse.

Vahid parle, la panique s’installe

En effet, lors de sa première sortie médiatique en tant que sélectionneur de l’EN, Vahid a annoncé son programme, il a aussi mis au parfum les présents de sa façon de sélectionner les joueurs, il a ainsi affirmé qu’il fera appel aux plus prêts, à ceux qui jouent et s’affirment, mais aussi à ceux qui jouent peu mais qui sont sérieux aux entraînements, par contre, il a menacé certains joueurs qui jouent dans leurs équipes, mais qui ne sont pas performants et finalement ceux qui ne jouent pas, des critères qui auraient été mal perçus par Antar, Ziani et les autres qui ont eu peur de s’aventurer pour d’autres saisons en Europe et tout perdre, l’argent du Golfe et l’EN, d’où cet exil prématuré qui vise donc l’argent et rien d’autre que l’argent.

S. M. A.