La pluie et la boue ont rendu de nombreuses routes impraticables à Alger. Dans un point de situation sur l’état des routes, la Gendarmerie Nationale a dressé un tableau chaotique du trafic routier depuis le début de la matinée de cette journée du dimanche.
Pour commencer, des chaussées ont été inondées dans la rocade Ouest, reliant la ville d’Alger à celle de Tipaza, au niveau de l’échangeur d’Ouled Fayet à celui de Douéra, l’échangeur de l’hôpital de Zeralda, à hauteur du pont « Dounia » (commune de Dely-Ibrahim) et au lieu dit « Bavaroise » (commune de Cheraga).
Du coup, la circulation routière a été bloquée pendant de longues heures et des milliers de citoyens n’ont pu rejoindre comme il se doit leur lieu de travail.
Selon la Gendarmerie Nationale, la même situation a été constatée dans le chemin de wilaya 05 reliant Bouchaoui et le village agricole, à hauteur de la direction générale de Naftal et à 100 mètres du carrefour de Kaima dans la commune de Cheraga et au niveau du nouvel échangeur de Club des Pins.
Par ailleurs, de nombreux quartiers populaires d’Alger ont connu également une panique à cause de l’état désastreux des routes inondées. Et pourtant, les BMS ont été lancés par l »Office national de la météorologie depuis la semaine dernière. Les services des Collectivités Locales auraient donc pu, ou du, assumer leurs responsabilités en procédant au nettoyage des avaloirs et des conduits des eaux de pluies.
Mais, une fois encore, rien n’a été fait et le pauvre citoyen finit toujours par payer les pots cassés d’une gestion cahoteuse de l’espace urbain.
Abderrahmane Semmar