De nombreux réfugiés, en particulier des Bangladeshis, qui ont pu rejoindre le poste frontalier de Ras Jedir (580 km au sud-est de Tunis), ont raconté mercredi à l’APS, le calvaire qu’ils ont enduré depuis le début des violences en Libye et leur fuite éperdue avant d’atteindre le camp des réfugiés sur la frontière tuniso-libyenne.
Epuisés pour avoir parcouru des dizaines de km à pied, encore effrayés de ce qu’ils ont vécu, ils disent aussi toute la « pression » subie par quiconque entend fuir la Libye pour rejoindre la Tunisie. Les nombreux points de contrôle dressés en Libye, sur la route menant vers la frontière Ouest, sont devenus des « points d’intimidation où l’on s’applique, surtout, à vous soulager de votre téléphone portable », racontent-ils.