Des centaines d’hectares d’arbres fruitiers ont été ravagés par des incendies d’origine criminelle dans plusieurs régions du pays, a-t-on appris d’une source sécuritaire. Ces feux ravageurs se sont déclarés principalement à Blida, Béjaïa, Souk Ahras, Biskra, Illizi, El-Tarf et Tizi Ouzou.
Des milliers d’arbres fruitiers ont été calcinés. Ce sont aussi des tonnes de fruits perdues, pas uniquement pour cette saison mais pour plusieurs années. Car, selon des spécialistes, il faudra au moins cinq ans pour pouvoir reconstituer ces champs partis en fumée et espérer récolter leurs fruits. D’après notre source, des enquêtes ont été ouvertes par les services de sécurité pour déterminer avec exactitude les causes de ces incendies. Mais les victimes n’attendent pas les résultats de celles-ci pour accuser les pyromanes qui n’en sont pas à leur premier coup. Même la Direction générale des forêts avait souligné, dans un récent communiqué, que 95% des feux de forêt sont d’origine humaine. Certains incendies ont été déclenchés accidentellement. D’autres, en revanche, semblent avoir été allumés délibérément. De quoi inquiéter les cultivateurs. Le nombre de feux de forêt a d’ailleurs augmenté de 31% par rapport à l’année dernière. Les pertes sont plus importantes que celles de l’année précédente. Depuis le mois de juin, 11 000 hectares de forêt – arbres, maquis, de broussaille et autres formations végétales – ont été dévorés par le feu. Et le bilan risque d’être encore plus lourd si les températures restent élevées.
Sonia B.