Des projets d’établissements non lancés à Aïn El-Turck: Des parents d’élèves exaspérés

Des projets d’établissements non lancés à Aïn El-Turck: Des parents d’élèves exaspérés
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A quelques jours de la rentrée scolaire, le spectre de l’insuffisance d’établissements scolaires dans la municipalité d’Aïn El-Turck refait son apparition en suscitant un vif désappointement chez les parents d’élèves.

Ces derniers dénoncent, en effet, «le manque d’entrain des responsables concernés à tenter de résoudre ce problème relatif à cette déficience aux répercussions négatives» dans le secteur de l’éducation dans ladite municipalité, qui est de surcroît confrontée à une démographie galopante. Nos interlocuteurs déplorent la situation à laquelle sont confrontés des centaines d’écoliers, de collégiens et de lycéens, faisant remarquer que des «des montagnes de requêtes sont régulièrement adressées aux responsables concernés à ce propos».



Les parents d’élèves du quartier Bensmir, communément appelé douar Naquousse, demeurant dans une zone s’étendant à un jet de pierre de la bretelle desservant la commune de Bousfer et celle de Mers El-Kébir, s’indignent devant les déplorables conditions de scolarité qui ont été relevées l’année précédente dans l’unique école primaire où s’entassent 47 élèves par classe et qui vont se répéter cette année. «La situation tend à empirer avec la récente distribution des 100 logements LPA, situé à proximité», ont souligné nos interlocuteurs.

Il importe de noter dans ce registre qu’un projet de réalisation d’un groupe scolaire de 12 classes était prévu dans cette zone en 2014. Il s’agit d’un projet estimé à 6 milliards de centimes pour un délai de réalisation de 12 mois qui figure parmi les 18 opérations qui devaient être réalisées au cours de l’année 2014, inscrites sur le plan quinquennal 2013/2017, comportant 58 opérations.

LG Algérie

Les travaux de réalisation de ce projet, tant espéré par les parents d’élèves, n’ont à ce jour pas encore été lancés. Signalons dans ce même contexte le calvaire que vont encore certainement endurer au quotidien des centaines de collégiens demeurant dans le village de Cap Falcon et dont les parents ont poussé un ouf de soulagement avec l’annonce en 2014 de la réalisation d’un CEM dans leur lieu de résidence. Il s’agissait d’un projet de réalisation d’un collège pour un montant de 12 milliards de centimes et un délai de 12 mois.

Il a été également annoncé la réalisation du projet de réalisation d’un CEM dans le quartier Mohamed Ghriss, à mi-chemin dudit village, qui a été inscrit parmi 14 opérations à concrétiser en 2015. A ce sujet, nos interlocuteurs ont tenu à souligner que «les autorités locales nous ont nourri d’illusions avec des promesses non tenues à ce jour, et ce au détriment de nos enfants».

Notons que le même problème se posera cette année aussi pour les lycéens de la municipalité d’Aïn El-Turck domiciliés dans les localités de St Roch, de Trouville et du village de Cap Falcon. Ces lycéens sont dans l’obligation de se rendre jusqu’aux deux lycées mitoyens situés à proximité de la place Vassas, en plein cœur de cette municipalité et ce en raison de la non réalisation d’un lycée, dont le projet a été également inscrit.

Les travaux de ce lycée, qui devait être réalisé en 2015, n’ont toujours pas été lancés, au grand dam des parents d’élèves. «Nous nous interrogeons pourquoi deux lycées ont été réalisés, à deux pas l’un de l’autre, alors que les autres zones essaimées dans cette municipalité en sont dépourvues ? C’est aberrant ! Les lycéens domiciliés à St Roch, Trouville et Cap Falcon entre autres, auront malheureusement encore à poireauter, au cours de cette année scolaire, au bord de la route, qu’il vente ou qu’il pleuve, en espérant être pris en charge par un hypothétique véhicule de transport clandestin», ont déploré nos interlocuteurs.