Des projets de recherche dans le domaine socio-économique en cours d’élaboration au CRASC d’Oran

Des projets de recherche dans le domaine socio-économique en cours d’élaboration au CRASC d’Oran

Des projets de recherche nationaux dans le domaine socio-économique sont actuellement en élaboration au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle d’Oran (CRASC), en collaboration avec des partenaires, a-t-on appris de son directeur.

En marge d’une conférence sur le bilan des connaissances en sciences sociales organisées dans ce centre, Djillali Mestari a indiqué que ces projets en phase de rédaction seront soumis prochainement à la Direction générale de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour financement.

Le même responsable a déclaré que le principal objectif de ces projets réside en un diagnostic précis de sujets répondant aux besoins actuels du partenaire économique et social.

Dans ce cadre, il a annoncé que le CRASC effectue un série de projets à impact social et économique avec différents départements ministériels, à l’instar du projet sur « les places de mémoire en Algérie » avec le ministère des Moudjahidine et celui de confection de dictionnaires des romanciers en Algérie et de la littérature populaire et contes en Algérie.

Il a signalé également 5 à 6 projets avec le ministère de l’Education nationale pour la réalisation d’études et projets de recherche sur la gouvernance éducative, la traduction de termes pédagogiques destinés aux matières scientifiques en langue arabe, anglaise et française et autres concernant la formation et le cursus de nouveaux enseignants suite au large recrutement effectué en 2015.

Entre autres projets de recherche figurent ceux de l’enseignement des sciences islamiques dans les établissement scolaires publics, de cursus et formation d’imams en Algérie avec le ministère des Affaires religieuses et Wakfs et le Haut conseil islamique et autres études avec le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire sur les femmes élues, a souligné le professeur Mestari, notant que chaque projet est suivi par un référent scientifique au niveau de la Direction générale de la recherche scientifique au ministère de tutelle d’une durée de 3 ans maximum.

Il a rappelé, à cette occasion, que le CRASC traite d’autres thématiques multiples et variées ayant un effet sur la recherche par un débat de sujets traitant de la violence, de la démographie, de la guerre de libération nationale, de la jeunesse, des élections locales de 2007 et 2012 et autres.

Le CRASC a contribué aussi amplement à des stratégies dont celles de l’enfance, du préscolaire, de la femme et sa place socioprofessionnelle, a-t-il encore déclaré, signalant qu’une étude sur un échantillon de 15.000 femmes de 16 wilayas a été effectuée sur un thème de la stratégie publique au niveau des ministères de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme et de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale.

Le même responsable a fait savoir, par ailleurs, que 495 revues en sciences sociales existent en plateforme numérique relevant du ministère de tutelle invitant au débattre sur les contenus, la qualité, la valorisation et la diffusion au niveau régional, national et universel.

Abordant cette conférence organisée à l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire de la fondation du CRASC d’Oran et la parution du 20ème numéro de la revue « humanités » publiée par le centre, Djillali Mestari a souligné qu’elle constitue un débat ouvert entre chercheurs du CRASC, d’universités, de laboratoires et de différents centres sur des sujets de recherche pour mettre en place des perspectives de l’avenir et sortir par un document de référence sur la recherche en sciences sociales qui sera présentée à la tutelle.

Au passage, il a mis l’accent sur l’importance de valoriser les recherches sociales, de l’édition et de l’accompagnement des revues de renom en sciences sociales pour le reclassement des sciences sociales et un diagnostic précis au profit du décideur politique.

Huit ateliers ont été retenus pour cette conférence de deux jours marquée par la participation de chercheurs et experts d’universités, d’instituts et de centres de recherche, traitant des « Langues », « fiction et culture », « histoire et discours de mémoire », « petite enfance et jeunesse », « institutions de socialisation: famille et école », « villes et territoires de migration », « citoyenneté et villes », « toponymie et anthroponymie » et « revues de sciences humaines et sociales en Algérie ».