Des peines de trois ans de prison ferme requises

Des peines de trois ans de prison ferme requises

Le procureur de la République près la cour de Béjaïa a requis dans un procès en appel mercredi, une peine de trois ans ferme à l’encontre de 27 activistes dont cinq femmes de la mouvance des Ahmadis  originaires de plusieurs localités de la wilaya de Béjaïa.

Le groupe d’Ahmadis qui est poursuivi pour «atteinte aux préceptes de l’islam, constitution d’association sans agrément et collecte de fonds sans autorisation», avait été pour rappel, déjà jugé en première instance le 29 mai 2018 par le tribunal d’Akbou ayant prononcé une peine de 6 mois de prison avec sursis à l’encontre des membres de cette mouvance.

Le procureur de la République près le tribunal d’Akbou a introduit l’appel suite à ce verdict. La LADDH, tout en exprimant sa solidarité avec les prévenus, considère que ces poursuites contre les membres de cette communauté d’Ahmadis sont  en flagrante contradiction avec le droit de culte pourtant consacré par le droit national et international tout en réitérant, à l’occasion, son appel à l’abandon de toutes les poursuites et persécutions à l’encontre de cette communauté. Le verdict est attendu pour le 19 décembre prochain.

A. K.