Le tribunal d’Oran a rendu lundi son verdict dans l’affaire dite des « faux Bacs » en prononçant des peines allant de 6 ans à dix huit mois de prison fermes.
C’est ainsi que le principal accusé extradé d’Espagne, suite à un mandat d’arrêt international, a écopé de six années de prison ferme et d’une amende de 30.000 dinars pour « faux et usage de faux ».
Deux autres inculpés faisant partie du réseau ont été condamnés pour leur part à 18 mois de prison ferme. Dix sept étudiants, en fuite, ont écopé de trois ans de prison ferme et une amende de 30.000 dinars, une peine requise précédemment par le parquet.
Pour les autres inculpés, le juge a fait jouer les circonstances atténuantes en leur infligeant une année de prison avec sursis.
Pour rappel, cette affaire qui a terni l’université algérienne est partie en 2012 d’une lettre anonyme dénonçant des étudiants bénéficiant de faux diplômes à l’université d’Oran, notamment dans les facultés de médecine, de droit et de sciences économiques et commerciales, que débutera une longue enquête de la gendarmerie.
Les enquêtes menées par les services de sécurité ont alors débouché sur l’arrestation de pas moins de 112 personnes dont la plupart ont été relaxées.