Des peines allant de 5 ans à la réclusion à perpétuité prononcées contre quatre terroristes

Des peines allant de 5 ans à la réclusion à perpétuité prononcées contre quatre terroristes
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Des peines allant de 5 ans à la réclusion à perpétuité ont été prononcées lundi par le tribunal criminel d’Alger contre 4 individus reconnus coupables d’adhésion à un groupe terroriste armé, de financement de ce groupe et de détention de produits explosifs.

Le juge Mohamed Reggad n’a toutefois pas retenu contre ces individus les chefs d’inculpation d’homicide volontaire avec préméditation et guet-apens dont ont été victimes des membres de l’Armée nationale populaire (ANP) et des civils à Alger et sa banlieue.

Le président du tribunal criminel a ainsi prononcé la réclusion à perpétuité contre Boubazou Brahim pour « adhésion à un groupe terroriste et détention de produits explosifs ».

Une peine de 6 ans de réclusion criminelle a été prononcée contre Djillali Abdelkader pour « adhésion à un groupe terroriste armé ».

Amrouche Brahim et Lakehel Ali ont écopé quant à eux de 5 ans de réclusion criminelle chacun pour « financement d’un groupe terroriste ».

L’acquittement a été prononcé au profit d’une cinquième personne.

Selon l’arrêt de renvoi, les accusés faisaient partie d’un groupe terroriste, activant sous la bannière de l’ex groupe terroriste, se faisant appeler « groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) », auteur, depuis 1997, de plusieurs hold-up contre des locaux commerciaux, notamment à Cherarba, aux Eucalyptus et Meftah (wilaya d’Alger) dans le but de financer le groupe terroriste.

Les faits remontent, selon la même source à 2009 lorsque les services de sécurité ont arrêté le principal accusé dans cette affaire, Zayda Kamel, (qui sera jugé ultérieurement) avec son acolyte Boubazou Brahim à Larbaa, en possession d’armes de type Kalachnikov.

L’instruction judiciaire et les aveux du principal accusé (Zayda Kamel) ont permis d’établir sa participation avec d’autres complices à plusieurs attentats. Il a participé notamment en 1997 à une embuscade, à Tablat (Médéa), contre un convoi de l’ANP.

Grâce aux aveux d’autres accusés, les services de sécurité ont détruit quatre casemates de ce groupe terroriste à Corso et Bouzegza (Boumerdès) ainsi qu’un lot important de munitions.