Un grand nombre de médicaments algériens subissent une interdiction de commercialisation au niveau de nombreux pays, même si ces pays commercialisent les leurs le plus normalement du monde chez nous.
Et partant, ce qui a soulevé l’ire de nos opérateurs qui rencontrent de nombreux obstacles à vouloir enregistrer leurs médicaments pour avoir l’autorisation de mise sur le marché dans ces pays, dont des pays arabes.
C’est ce qui a été révélé par le Directeur de la pharmacie et des équipements au ministère de la Santé qui ajoute que l’Algérie est consciente de ce problème et qu’elle envisage la réciprocité dans ce domaine pour lever cet embargo de nos médicaments dans ces pays.
Le représentant du ministère de la Santé a déclaré que des décisions ministérielles et gouvernementales seront prises pour lever tous les obstacles afin d’exporter nos produits pharmaceutiques vers ces pays notamment arabes.
Pour ce faire, le ministère de la Santé et celui des Affaires étrangères s’y attellent depuis 3 ans, sur instruction du Premier ministre, sur l’adoption d’un principe d’importation et d’exportation mutuelle de médicaments entre les deux pays, à l’exemple de pays comme la Tunisie, l’Arabie Saoudite et Cuba, ajoutant que les efforts sont toujours en cours pour lever tous les obstacles dans tous les pays arabes et non-arabes au profit de nos producteurs nationaux.
En conclusion, il est déraisonnable que l’Algérie offre toutes les facilitations administratives à ces pays afin d’enregistrer leurs médicaments pour les vendre chez nous, alors qu’en face, elle subit une interdiction de commercialisation de nos produits pharmaceutiques chez eux en subissant des obstacles bureaucratiques.