Les Partis politiques ont hypothéqué leurs revendications en invoquant l’application de l’article 88 de la Constitution et l’organisation des élections présidentielles anticipées, selon le contenu du rapport médical du Président de la République.
A l’unanimité, ils ont considéré que le retour du Président après une période pour des raisons de santé, est une chose tout à fait normale, et d’autres partis, ont proposé que Bouteflika assume la période de transition jusqu’en 2014. Notre interlocuteur, traite ceux qui appellent à un quatrième mandat de Bouteflika d’hypocrites.
Le président du front de la Justice et du Développement Abdallah Djaballah, a souligné au quotidien Echourouk dans une communication téléphonique que le retour du président n’a pas apporté quelque chose de nouveau, parce que le principe est de rentrer chez lui, dans son pays natal pour poursuivre ses soins, car il est un citoyen et chef de l’Etat », mais la question qui devrait être posée selon notre interlocuteur, est : serait –il capable de continuer à exercer ses responsabilités, car il dépend de son état de santé , suggérant l’organisation des élections anticipées, Si le Président ne sera pas en mesure de terminer son mandat, Abdallah Djaballah, affirme que, « nous voulons comprendre l’état de santé du président, parce que nous sommes dans un pays où la constitution a fait du président l’unique responsable», et si son état de santé le prive d’exercer ses fonctions, alors, il doit réclamer invoquant l’article 88 de la Constitution.
Le président du Mouvement de la société pour la paix, Abderrazak Mekari, considère que le retour du président n’a pas affecté le programme politique du Mouvement de la société pour la paix, qui s’est lancée dans des consultations sur l’initiative de la Charte de la réforme politique. Selon notre interlocuteur «Cette initiative n’a rien à voir avec la maladie du président, parce que nous n’avons pas suffisamment de détails sur son état de santé et aussi, nous ne voulons pas entrer dans une polémique sur ce point.