BRUXELLES – Des parlementaires algériens ont réitéré, lundi à Bruxelles, la « position de principe » et « inaliénable » de l’Algérie et son plein engagement vis-à-vis du peuple palestinien et de ses droits légitimes à l’instauration d’un Etat indépendant avec El Qods pour capitale.
Prenant part à la réunion de la Commission des affaires politiques, de la sécurité et des droits de l’homme de l’Union pour la Méditerranée (UPM), Mohamed Madani Haoued Mouissa, membre du Conseil de la Nation, a affirmé que « l’Algérie soutient la demande légitime palestinienne de reconnaissance d’un Etat palestinien avec El Qods pour capitale ».
Il a exhorté, à ce titre, l’UPM à accélérer la création, dans le cadre de la commission, d’un groupe de travail sur la Palestine afin d’apporter tout son soutien aux revendications légitimes des Palestiniens d’instaurer un Etat en accord avec les résolutions de l’ONU.
Ce membre du Conseil de la nation a mis l’accent sur la nécessité d’oeuvrer pour « la paix et la stabilité au Proche-Orient », dénonçant l’amalgame récurrent entre indépendantisme et terrorisme.

« Si l’action d’un peuple qui réclame son indépendance est considérée comme une action terroriste, alors comment qualifier l’occupant ? », a-t-il demandé aux parlementaires des autres pays membres de l’UPM participant à la rencontre.
Mme Hafida Benchehida, également membre du Conseil de la nation, a réaffirmé, dans une déclaration à la presse, le droit du peuple palestinien à vivre en sécurité dans un Etat viable avec El Qods pour capitale, exprimant sa « profonde inquiétude » face à la dégradation de la situation sécuritaire au Proche-Orient.
Mme Benchehida s’est félicitée, en outre, de « l’appui très clair et décisif » apporté par le parlementaire luxembourgeois, David Wagner, et le jordanien, Hazem Quashou, à la cause palestinienne.
Soulignant l’impératif d’ »envisager une solution à deux Etats entre Palestiniens et Israéliens, le député luxembourgeois a dénoncé la poursuite de la politique israélienne de colonisation qui « a provoqué l’érosion des terres palestiniennes ».
Le Jordanien Hazem Qashou a plaidé, de son côté, pour la résolution du conflit israelo-palestinien, invitant tous les Etats membres de l’UPM à prendre les mesures nécessaires pour garantir la relance et le succès du processus de paix.
Evoquant la situation en Syrie, les parlementaires des pays membres de l’UPM ont souligné, à l’unanimité, la nécessité de mettre un terme à la violence et d’oeuvrer pour une solution politique afin de ramener la paix et la stabilité dans la région.
Les participants à la réunion de la commission des affaires politiques, de la sécurité et des droits de l’homme de l’UPM ont fait, par ailleurs, un état des lieux de l’Union, mettant l’accent sur les réalisations de ce bloc depuis sa création, notamment les projets socio-économiques réalisés dans certains Etats membres grâce à son appui financier.
Pour 2016, les Etats membres de cette union ont adopté une seule recommandation portant sur « les perspectives de réforme de l’UPM ».