Le chef du gouvernement italien Paolo Gentiloni a annoncé jeudi qu’un plan, pour déployer des navires en territoire libyen pour lutter contre les clandestins, trafiquants d’êtres humains sera présenté mardi au parlement.
« Nous sommes en train de discuter des détails de la mission de soutien aux autorités libyennes dans la lutte contre les trafiquants et nous les présenterons mardi », a déclaré M. Gentiloni à la presse à l’issue d’une rencontre à Rome avec le social-démocrate allemand Martin Schulz.
Les commissions des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat et de la Chambre des députés se réuniront pour examiner les plans du gouvernement « et je suis sûr que le vote du Parlement pourra être positif », a ajouté M. Gentiloni.
Dans la matinée, le chef du gouvernement avait réuni autour de lui les ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Défense « pour la rencontre périodique consacrée aux sujets de sécurité, d’immigration et à la situation libyenne », d’après un communiqué officiel.
« La demande que nous ont adressée les autorités libyennes de collaboration et d’assistance à leurs gardes-côtes peut représenter un tournant dans la gestion de la situation » des migrants partant des côtes libyennes, a ajouté M. Gentiloni.
Mercredi, M. Gentiloni a déclaré que son homologue de Tripoli, Fayez al-Sarraj, lui avait demandé l’aide de navires italiens dans les eaux territoriales libyennes pour lutter contre les trafiquants d’êtres humains.
Sarraj « m’a envoyé une lettre pour demander au gouvernement italien un soutien technique avec des unités navales italiennes dans la lutte commune dans les eaux libyennes contre les trafiquants d’êtres humains », a déclaré M. Gentiloni à l’issue d’une rencontre à Rome avec le chef du gouvernement d’entente nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale mais qui peine à asseoir son autorité en dehors de la capitale libyenne.