Pour le 30e vendredi, la mobilisation a repris sa puissance, les Algériens sont sortis par millions dans toutes les villes du pays pour rejeter l’agenda électoral du pouvoir qui veut organiser la présidentielle le plus tôt possible malgré l’opposition de la rue.
Les algériens sont déterminés à poursuivre la Révolution pacifique jusqu’au nettoyage définitif du pays des résidus du système politique.
Cette énième mobilisation est en réponse aux dernières décisions des tenants du pouvoir à leur tète Bensalah. Les manifestants qui ont afflué par millions les rues de plusieurs villes ont ciblé les détenteurs du pouvoir, leur exigeant de remettre le pouvoir au peuple.
Les hirakiens exigent une période de transition avant toute élection, avec le départ, comme préalable, avec le départ de Bensalah et Gaid Salah. Ces derniers ont été descendus en flammes dans un nouveau chant des manifestants qui ont radicalisé les mots d’ordre et les slogans, annonçant le début proche d’une désobéissance civile. « Pour un état civil et non militaire », «Pas d’élections avec les bandes», «il n’y a pas de dialogue avec les bandes», «Qu’ils dégagent tous», « Rahou djay el3issyan elmadani (la désobéissance civile arrive) », sont les principaux slogans scandés par les manifestants.
Les manifestants ont exprimé une solidarité sans faille avec le militant Karim Tabbou, incarcéré hier à la prison d’El Harrach pour « atteinte au morale de l’armée ». Les portraits de Bouregâa et des autres détenus d’opinion ont été brandis par de nombreux marcheurs qui n’ont pas manqué de tirer à boulets rouges sur les mouches électroniques et les chaînes TV publiques et privées qui étaient aux abonnés absents.
Massin.A
Tizi Ouzou :
Bouira :
Annaba :
Mostaganem :
Béjaïa :
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