Des milliers de véhicules pris dans un embouteillage monstre causé par des poids lourds qui a paralysé sur les routes,Est de la ville Y-a-t-il des responsables à El Bahia ?

Des milliers de véhicules pris dans un embouteillage monstre causé par des poids lourds qui a paralysé sur les routes,Est de la ville Y-a-t-il des responsables à El Bahia ?

Les embouteillages font, ces derniers temps, le décor quotidien de la ville d’Oran, en dépit de la présentation d’un nouveau plan de circulation qui allégera la pression sur les principaux axes et accès à la ville.Ce qui devrait rendre les déplacements plus faciles en cette période estivale.

La vérité est que les embouteillages sont devenus plus qu’une caractéristique d’El Bahia et les mêmes axes et grandes artères, sans parler de la route de la corniche, qui se transforment en enfer quotidien de nature à décourager les plus patients.

A Petit Lac, Plateaux, Victor Hugo, Grande Terre, cité Emir Abdelkader et même à El Barki, c’est le même constat. Hier, et pour des raisons inexpliquées, la circulation est devenue lente, jusqu’à la paralysie totale au niveau du rond-point des Castors, sur l’axe reliant ce rond point à celui d’El Bahia, à l’entrée d’Oran (sortie d’autoroute).

Des milliers d’automobilistes cherchaient à se frayer un passage pour s’en sortir. Résultat: ce fut la foire et la pagaille généralisée. Entre le rond-point d’El Bahia et la cité Amel c’était un passage à l’enfer. Plusieurs centaines de voitures ont préféré stationner, pour ne pas casser leur moteur, attendant que la circulation soit plus fluide.

Le plus étonnant dans cette histoire est que plusieurs camions poids lourds et des semi-remorques qui sont à l’origine de ces embouteillages ont été pris dans ces embouteillages, aggravant les bouchons et les allongeant davantage. En effet, pour trouver une issue, un poids lourd doit procéder à plusieurs manœuvres, ce qui n’était pas possible, hier, vu le nombre de voitures qui se sont retrouvées agglutinées comme des mouches.

La chaleur a rendu la situation très compliquée, et certains automobilistes ont ouvert leurs portières pour prendre l’air. Les passagers des bus étouffaient et ceux des taxis n’arrêtaient pas de regarder le compteur, sans pouvoir réagir.

Il faut dire que le non respect du code de la route a compliqué davantage cette situation que même les agents de l’ordre publics n’ont pas pu résoudre. Au rond-point d’El Bahia, le seul policier sur place était débordé. Il avait fallu que des automobilistes abandonnent leurs voitures pour l’aider à régler la circulation.

La question qui se pose dans ce genre de situation est : «Que fait un camion semi-remorque dans le rond-point d’El Bahia à 11 heures du matin? pourquoi les policiers ne bougent pas le doigt devant une telle situation d’autant plus qu’une décision du wali interdit aux poids lourds de circuler en ville après 6 heures du matin ?

Pourquoi les éléments de la gendarmerie et de la police activant au niveau des barrages fixes installés dans les entrées de la ville n’interdisent-ils pas aux camions d’entrer en ville durant la journée?»

La réponse à ces questions est choquante, probablement, mais les services de la sécurité routière ont affirmé sous le sceau de l’anonymat « n’avoir reçu aucune décision d’intervenir dans ce genre de situation». «Nous n’avons rien reçu concernant cette interdiction.

Nous avons lu dans la presse que le wali a interdit la circulation des poids lourds durant la journée à l’intérieur de la ville, mais nous n’avons pas reçu d’ordre pour interdire l’accès aux camions ou enclencher la procédure en cas de refus» dira un AOP. Cette réponse nous amène à poser une autre question plus grave : «A quoi servent les décisions si elles ne sont pas exécutées, et à quel degré nos responsables coordonnent-ils leurs actions ?»

S. Anissa