Des milliers de doléances dans les bureaux de l’AADL

Des milliers de doléances dans les bureaux de l’AADL

Insécurité, saleté, pannes d’ascenseurs, cambriolages des maisons, vols des voitures, éclairages publics inexistants et bien d’autres doléances…. Les déboires des locataires des logements de l’AADL se comptent par milliers à la direction d’El Harrach, chargée de recevoir les doléances des locataires.

Nous étions sur place, jeudi passé, dans les bureaux de la direction de l’Agence d’amélioration et du développement du logement (AADL) d’El Harrach, là où les couloirs de ladite direction sont ouverts aux doléances des locataires et les bénéficiaires des logements de type location-vente. « Cela fait des années que le site d’Ouled Fayet 3 est privé de toutes les commodités nécessaires, entre autres l’hygiène, le transport, l’éclairage public et sans oublier l’absence des infrastructures qui doivent accompagner la livraison du site aux bénéficiaires », a affirmé une dame au responsable du bureau de l’AADL chargé de recevoir les doléances des locataires.



En effet, nous avons rencontré, un responsable chargé, lui aussi, des doléances des locataires. Ce dernier nous a expliqué que ce sont des milliers de doléances que l’agence a reçues jusqu’ a’aujourd’hui (jeudi 18 février 2016).

« Je ne dirais pas que nous sommes débordés par le nombre important de réclamations, toutefois nous travaillons à ce que toutes les qu’elles soient satisfaites dans les plus brefs délais » a noté le responsable du bureau des doléances de l’AADL d’EL Harrach.

En fait, les réclamations des locataires des logements d’AADL sont nombreuses et différentes. En effet ; lors y de notre présence sur les lieux des locataires se sont présentés à la direction chargée des doléances pour signaler l’absence des conditions d’hygiène dans leurs quartiers. D’autres sont venus y réclamer la sécurité dans leurs sites, du moment que, les vols des maisons, des voitures et les agressions ont été, à maintes reprises, perpétrés par des inconnus. C’est le cas des deux sites d’AADL : Ouled Fayet 3 et S’bala. De nombreux cas de cambriolages et d’agressions ont eu lieu. « A Ouled Fayet, nous avons enregistré quatre vols de véhicules et autant de cambriolages d appartements, et dont les auteurs restent inconnus jusqu’à lors », a expliqué un jeune locataire venu réclamer plus de sécurité.

Question à laquelle les responsables du bureau de l’AADL d’El Harrach ont répondu qu’elle n’est pas de leurs compétences, mais de l’APC relevant de leur lieu de résidence seule habilitée a prendre en charge leur cas. De même pour les locataires venus réclamer les moyens de transport. Ces derniers ont vu leurs doléances refusées car cela relève du ressort de l’APC seule habilitée a prendre en charge leurs problèmes . Les responsables doivent intervenir pour faire des demandes de nouvelles lignes de transport à l’Etusa (Entreprise du transport urbain et suburbain d’Alger).

Face aux vols, les pannes des ascenseurs persistent

D’autres problèmes ont été exposés par les locataires, celui des ascenseurs qui ne marchent pas la plupart de temps. Concernant ce point, les responsables de l’AADL ont pris note afin de trouver une solution rapide. « J’habite au 10e étage au site d’El Achour et je vous jure que j’en ai le ras-le-bol avec les pannes régulières de l’ascenseur. C’est devenu un vrai casse-tête. Vous imaginez vous monter et descendre chaque jour dix étages. C’est plus que fatiguant » . déplore un sexagénaire dudit site.

En face de lui, une femme souscriptrice au programme AADL 2001 qui avait réceptionné, récemment, sa pré-affectation de son futur logement sis au site de Sidi Abdellah, s’est adressée au bureau d’El Harrach pour réclamer un changement du site. « Je n’arrive pas à comprendre comment les responsables qui sont chargés d’étudier les dossiers des souscripteurs procèdent-ils à la distribution des lieux des sites aux futurs bénéficiaires ? Personnellement, j’ai choisi en premier choix le site d’Ain El Malha, puis en deuxième Ouled Fayet alors que le site de Sidi Abdallah en dernière position. Mais voilà qu’on m’attribue le dernier site. C’est de la foutaise ! Moi j’habite et je travaille à Alger-centre. Il est quasiment impossible pour moi d’habiter Sidi Abdallah vu son éloignement par rapport au centre-ville ». a-t-elle fulminé contre le responsable de l’agence d’El Harrach.

Il convient de noter que les bureaux de la direction de l’AADL chargés de recevoir les réclamations des locataires sont submergés par la foule nombreuse des mécontents qui se présentent par centaines, chaque jour, afin de réclamer des « réparations » urgentes dûes à la mauvaise gestion des sites.