Des militaires belges à bord des navires

Des militaires belges à bord des navires

Le Conseil des ministres belge a décidé dans le cadre de la lutte contre la piraterie, de mettre des militaires à bord des navires battant pavillon belge dont l’armateur le demande. La décision est d’application pour deux mois, de début mai à fin juin.

Le recours à l’intervention de militaires belges ne pourra toutefois se faire qu’en ordre subsidiaire. La flotte marchande belge devra en priorité demander l’assistance de la flotte européenne dans le cadre de la mission Atalanta qui est active dans la région et à laquelle la frégate Louis-Marie participera début septembre, a expliqué après le Conseil le ministre de la Défense, Pieter De Crem.

Dans le cas où cette flotte ne peut assurer la protection des navires marchands belges, les armateurs pourront faire appel à une équipe de 8 militaires pour la protection de leurs navires.

Les armateurs devront payer un montant forfaitaire de 115.000 euros par mission pour couvrir les frais de l’opération. Chaque mission devrait durer environ une semaine.

Les armateurs devront démontrer que le navire est entièrement assuré pour cette zone maritime et devront renoncer à poursuivre l’État belge pour tout dégât éventuel occasionné à la cargaison, au navire ou à l’équipage à la suite d’un acte de piraterie.

M. De Crem a encore précisé qu’en cas de demande, les militaires pourront intervenir dans un délai de 48 heures après la conclusion des formalités requises avec les armateurs.

Il a aussi souligné que la décision d’entreprendre une action militaire est une prérogative du commandant de l’équipe militaire.