Le vieux Mila, au centre du chef-lieu de la wilaya éponyme, nécessite des « mesures d’urgence » pour sauver les sites menacés de dégradations irréversibles, ont indiqué mercredi, les responsables d’un bureau d’études techniques.
Ces responsables qui ont remis la première tranche d’une étude sur la protection et la revalorisation du patrimoine protégé du vieux Mila, ont souligné que le tissu urbain de cette ville qui renferme les vestiges de civilisations successives depuis l’aube de l’histoire, nécessite des interventions urgentes pour consolider des constructions fragilisées, réparer les réseaux d’eau potable et assainissement à l’origine de fissures dans plusieurs murs envahis par les mauvaises herbes et des gravats.
Selon le directeur de la culture, Mohamed Bouchehlata, une enveloppe de 500 millions de dinars a été mise en place pour lancer une opération de restauration « conforme à ces études prêtes à être mises en oeuvre ».
Les autorités locales préconisent également, selon le même responsable, la création d’un « office local de gestion du vieux Mila », d’autant que d’autres problèmes sont venus se greffer à la fragilisation du site à l’exemple des coopératives immobilières initiées sur les jardins du vieux Mila qui restent pourtant des sites protégés.
L’office devra également porter une attention particulière à la protection du mur byzantin, la mosquée Sidi Ghanem, la Porte Est du vieux Mila et la fontaine romaine, a-t-on indiqué de même source.