Identifier les causes et modes de prévention et autres traitements à l’échelle nationale
Peu d’enquêtes épidémiologiques sont effectuées sur le terrain.
Plus de 400 médecins spécialistes multidisciplinaires, dont des invités venus du Canada, de France, de Belgique, de Tunisie et autres pays, se sont rencontrés hier à l’hôtel Sheraton à Alger en vue d’exposer les nouvelles découvertes et visions en termes de soins et traitements de différentes maladies connues ou moins connues jusqu’à présent.
«Ce que je peux avancer comme nouveautés en termes de traitements et prévention, c’est la prise en charge des pathologies de manière générale, à savoir la pneumologie, la pédiatrie, l’oncologie, rhumatologie et autres maladies», a indiqué le Pr Hachemi Djoudi, chef de service de rhumatologie à l’hôpital de Douéra et président de la Société algérienne de rhumatologie (SAR). Des difficultés subsistent dans la prise en charge de nombreuses maladies qui restent tributaires des dépistages et de disponibilité des médicaments qui restent introuvables selon des parents de patients rencontrés sur les lieux.
Lors du 7e congrès sur la rhumatologie, les spécialistes ont fait le point sur ces maladies. Leur préoccupation est de répondre aux besoins des patients. Ils ont aussi évoqué l’évolution de la recherche médicale de manière général. Une enquête a été réalisée à l’hôpital de Douéra par l’Office national des statistiques sur un échantillon de 550 femmes ménopausées. Le résultat de l’enquête a révélé l’existence de plus de 36% de femmes qui risquent des fractures d’os en raison de leur fragilité.
Le traitement de l’ostéogenèse imparfaite, qui est une maladie d’os liée aux différents facteurs génétiques et autres conséquences de l’alimentation et manque d’exposition au soleil suffisant au développement parfait des os, nécessitent des préventions conséquentes. C’est un moyen d’éviter le risque de fracturation.
Le Pr Djoudi a insisté longuement sur la nécessité de l’élargissement des enquêtes dans le même sens et expérience réalisées à l’hôpital de Douéra afin d’identifier les causes et modes de préventions et autres traitements à l’échelle nationale.
«L’enquête réalisée à l’hôpital de Douéra ne reflète pas toute les maladies qui existent en Algérie. Chaque région du pays à ses spécificités. Ce n’est qu’à partir de l’identification de la réalité du terrain, que l’on peut définir une politique nationale en matière de prise en charge réelle et qualitative de la santé publique», a-t-il précisé.
La maladie des os est prise en charge mais elle doit aussi évoluer par rapport aux politiques de santé publique qui s’opère dans le monde.
Plus d’une dizaine de communications suivies de projections diapo sont au menu de ce congrès à l’hôtel Sheraton en présence d’éminents spécialistes nationaux et étrangers à l’image du Pr Chevalier et Francis H. Glorieux venus de France.