Des magouilles occultes laissent les Bécharis sans bloc opératoire

Des magouilles occultes laissent les Bécharis sans bloc opératoire

Les habitants de la ville de Béchar se retrouvent privés du bloc opératoire de l’hopital 240 lits. C’est depuis un limogeage qui ne dit pas son nom, que cette situation persiste, au grand dam de la population locale.

D’après nos confrères du quotidien Al Watan, le bloc opératoire aurait été fermé après une démission entourée de mystères du doyen de la faculté de médecine qui assurait, en plus des consultations, des opérations chrurgicales au sein de ce bloc.

Une démission sous pression

La démission du doyen de la faculté de médecine de Béchar, qui assurait également des consultations et des opérations chirurgicales au sein de l’hôpital 240 lit et de son bloc opératoire, avait entrainé la fermeture de ce dernier.

Mais il parait que cette démission était forcée, et que le doyen avait subi plusieurs pressions de la part de certains individus qui voulaient s’accaparer son poste. Ce qui avait entrainé la fermeture du bloc opératoire qui assurait la prise en charge des citoyens de Béchar.

Le doyen aurait également reçu plusieurs lettres de menace. Touché dans sa dignité, le professeur aurait fini par céder et abandonner son poste au profit de ces individus qui veulent faire régner leur loi sur la Faculté de médecine en termes de formation et de résidanat.

Une compétence qui s’en va

Les compétences du doyen de la faculté de médecine de Béchar font l’unanimité au sein de ses confrères et de la population Bécharienne. C’est ce qu’affirment en tout cas les déclarations des habitants qui confient que le doyen a été la victime de son dévouement à l’hôpital et de sa rigueur dans l’exercice de sa mission de médecin.

Certains habitants témoignent que c’était grâce aux efforts de ce professeur que du matériel qui ferait envier les autres wilaya a été acquis par la faculté de médecine de Béchar. C’est aussi ce désormais Ex-Doyen qui aurait fait appel aux compétences scientifiques de Sidi Bel Abbès, de Tlemcen et d’Oran, dans le but d’apporter leur connaissance et leur expérience aux étidiants Bécharis.

Le Doyen est resté en poste pendant 7 longues années durant lesquelles il avait pu gagner la confiance et le respect des étudiants et de la population. Son départ suspect avait suscité une stupéfaction. Les pratiques qui sont derrière cette démission sont qualifiées « d’occultes » et « d’un autre âge » et sont à  l’origine de « plusieurs entraves au développement humain« .

Une enquête est réclamée par l’opinion publique afin désigner les responsables de la fermeture du bloc opératoire. Certains élus sont également pointés du doigt pour avoir pu participer aux magouilles qui seraient derrière la démission du doyen.