Fait divers insolite ou indicateur d’un profond malaise social ? Le 29 janvier, un jeune se présente au poste de police dans un quartier de la ville de Biskra située au sud est de l’Algérie, avec de la drogue dans ses poches, pour demander à être mis… en détention. Depuis octobre dernier, c’est le troisième jeune à avoir recours à ce nouveau procédé « suicidaire », sans que l’on en comprenne le motif.
« Eberlués par de tels comportements, les agents de police ont tout fait pour dissuader ces jeunes de choisir de telles alternatives à leurs problèmes. Ils ont appelé leurs parents et demandé le soutien de psychologues, mais rien n’y a fait », souligne El-Watan.
« Pédagogues, psychologues et universitaires devraient se pencher pour tenter de comprendre les aspirations des jeunes d’aujourd’hui et leurs visions des nombreuses difficultés sociales, scolaires, économiques, familiales et professionnelles auxquelles ils sont soumis au quotidien et qui les poussent à commettre des actions insensées et suicidaires », poursuit le quotidien algérien.
