«Ces chantiers de tramway visent à faciliter l’ensemble des déplacements. Ils s’inscrivent également dans le cadre de l’engagement de l’Etat de développer des infrastructures de transport favorables au développement durable», dira M. Amar Tou, ministre des Transports
C’est dans ce contexte qu’il a effectué une visite à Oran, durant la journée de mardi, pour s’enquérir de l’avancement des travaux des quatre tronçons. Ces derniers ont connu un retard durant les années 2009 et 2010, à cause des travaux d’assainissement et d’autres projets de rénovation de la ville.
Le ministre a déclaré que le retard a été rattrapé durant cette année, ce qui a permis de constater l’avancement des travaux. Les responsables de Tram Noor ont affirmé à M. Tou que 32 wagons sont prêts à circuler sur 18,5 km de voie, une contradiction, sachant que seuls les travaux de 15 km ont été achevés.
Les mêmes responsables ont affirmé que le pont aérien de Sidi Maârouf a été achevé et le taux d’achèvement du projet est estimé à 70%. Toujours, selon le ministre des Transports, les travaux pourraient se terminer vers le premier semestre de l’année 2013.
En faisant cette déclaration, le ministre ne semblait pas certain de ce qu’il avançait et c’est d’ailleurs ce qui a surpris la presse et tous ceux qui étaient présents. En effet, le ministre des Transports hésitait à donner une date précise, cependant, des essais techniques auront lieu durant le mois de mars prochain, avant la mise en service commerciale.
Durant sa visite, le ministre a inspecté les quatre tronçons, le n°1 (Es-Sénia), le 2 (Saint Eugène), le 3 (Maâta), le 4 (Es Sabbah), ainsi que le dépôt de Sidi Maârouf. Le ministre a ajouté que «Le poste de commande central sera dirigé par des Algériens. Ces derniers ont suivi un stage pour être prêts à diriger les manœuvres». Ce projet, dont les travaux ont débuté le 17 décembre 2008, a engendré des désagréments aussi bien aux habitants qu’aux piétons et aux automobilistes qui se sont plaints de la lenteur, des poussières en été et de la boue en hiver.
«Quand la population constatera enfin l’achèvement des travaux, elle sera satisfaite ! Mais il faut faire vite pour montrer aux citoyens que l’on est efficace. Ces derniers doivent accepter les désagréments. Et nous, nous devons accepter d’être critiqués», dira M. Amar Tou. M. Amar Tou s’est rendu après à l’Institut hydrométéorologique de formation et de recherche (IHFR), situé aux HLM à Oran. Il s’est rendu, ensuite, au port d’Arzew où un remorqueur avait été réceptionné. Il a embarqué et fait une courte visite à bord.
G. Selma